





Le tennis français se cherche une relève à Amélie Mauresmo et Marion Bartoli depuis de nombreuses années maintenant et contre toute attente, c’est peut-être lors de cette édition 2025 où les espoirs étaient les plus bas que l’espoir est né. Classée 361e joueuse mondiale avant le tournoi et après avoir obtenu une invitation de la part des dirigeants, Loïs Boisson, la nouvelle coqueluche de Roland-Garros, a réussi un parcours sensationnel. Après un premier exploit face à la tête de série numéro 24 au premier tour, la Dijonnaise de 22 ans a enchaîné les performances de haut niveau pour atteindre les demi-finales de la compétition.
Au passage, celle qui a levé le voile sur ses projets après avoir remporté 690 000 euros de gain, a battu la numéro trois mondiale, Jessica Pegula, et la sixième mondiale, Mirra Andreeva. Malheureusement, son incroyable parcours s’est achevé en demi-finale de Roland-Garros face à la future gagnante du tournoi, l'Américaine Coco Gauff. Malgré cette défaite, Loïs Boisson a changé de dimension médiatique et en interview avec Paris Match ce 11 juin, la sportive revient sur cette quinzaine parisienne qui a changé sa vie pour toujours. “Honnêtement, je n’ai pas eu trop le temps de regarder ce qui se passait autour de moi. J’étais vraiment concentrée pendant ces trois semaines de préparation et de tournoi. Après mon dernier match, jeudi, entre le contrôle antidopage, la conférence de presse, la récupération, je n’ai rien eu le temps de faire. J’en profiterai la semaine prochaine avec ma famille”, confie-telle.
Loïs Boisson, éliminée en demi-finale de Roland-Garros cette année et qui nourrit beaucoup d’espoir pour la suite de sa saison, est ensuite interrogée sur son physique hors norme. Nos confrères reprennent une phrase de son agent, qui explique qu’elle fait “peur aux adversaires” tant elle impressionne, avant de lui demander si elle s’entraîne énormément. “Oui. Après, je pense que c’est une morphologie de base”, analyse la Française, avant d’en dire plus sur sa façon de jouer : “Physiquement, je joue toujours à fond. À cause de cela, je me suis souvent blessée. Mentalement, j’ai aussi beaucoup travaillé. C’est grâce à cet ensemble de facteurs que j’ai pu arriver en demi-finale.”
La nouvelle star du tennis français aux méthodes d'entraînement peu conventionnelles est ensuite comparée par Paris Match à l’une de ses illustres aînées, Amélie Mauresmo, qui dégageait également une impressionnante force physique. “Amélie, je ne l’ai pas vraiment vue jouer. Je suis née en 2003. J’ai juste regardé des vidéos d’elle. Elle avait un très beau jeu avec son revers. Et elle était très athlétique. Ça nous fait un point commun. Si je peux aussi avoir son palmarès, je signe !”, rétorque Loïs Boisson.