






À la campagne, devant les caméras de Frédéroc Lopez, Marc Lavoine a raconté ce dimanche 27 avril 2025 comment, alors qu’il n’était qu’un enfant, il a surpris son père dans une situation intime avec une autre femme. Dès le début de son intervention, celui qui partage sa vie avec Adriana Karembeu plonge dans les souvenirs de son enfance modeste, marquée par des parents qu’il décrit comme «merveilleux, mais très contrariés».
Avec une franchise rare, mais surtout beaucoup de distance et de légèreté, il avoue que son père trompait régulièrement sa mère, notamment avec la voisine. Ce contexte familial pesant fait partie intégrante de la construction de l’homme qu’il est devenu, entre résilience et lucidité. Une scène en particulier a marqué son enfance, le jour où il a découvert les agissements de son père. Alors qu’il devait avoir près de 12 ans et qu’il se trouvait à l’enterrement de son grand-père, le jeune Marc Lavoine découvre le pot aux roses.
Ennuyé par la cérémonie, il s’échappe pour jouer. En récupérant son ballon dans un débarras, il tombe par hasard sur son père en pleine infidélité. «Je vois les pieds d’un homme contre une femme, et les pieds d’une femme sur la pointe des pieds, devant moi, je lève les yeux et je vois mon père en train de faire l’amour à une fille», raconte-t-il avant de préciser : «Une fille qui était du parti communiste, une camarade, dont le mari était au-dessus en train de parler avec ma mère.» Le choc est immédiat.
Face à cette scène, la réaction de son père est aussi désarmante que l’événement en lui-même. «Oh, Marco, je suis malheureux», lui lance-t-il avant de refermer le rideau. Un geste théâtral que Lavoine n’a jamais oublié. Trop jeune pour comprendre, incapable de dénoncer, l’enfant choisit alors de garder le silence, avec pour seule échappatoire de frapper son ballon contre les murs, un bruit sourd qui résonne encore dans sa mémoire aujourd’hui. Ce poids du secret, Marc Lavoine le porte depuis ce jour même après la mort de sa mère : «C’était un immeuble qui me tombait sur la tête et fallait que je reste debout, que je fasse avec» se rappelle-t-il.
Il se rappelle avoir grandi entouré de nombreuses maîtresses de son père, des femmes qu’il finira par connaître. Avec une pointe d’humour noir, il confie à Frédéric Lopez : «Tout ce qui portait une jupe, à part un écossais, il y a été». Pour autant, malgré ces trahisons répétées, l’artiste n’a jamais perdu son admiration pour ce père fantasque. Il le décrit comme un homme brillant, cultivé, amoureux de poésie, capable de lui transmettre chaque jour un peu plus d’émerveillement pour la beauté des mots et du monde.