





Respire, c’est de l’iode ! paru aux éditions Seuil, est le livre d'Anny Duperey. Il s'agit d'un recueil de "phrases authentiques qui (l’ont) frappée", comme elle le précise dans le numéro du 17 mai de Télé Star. Celle qui trouve que l’autobiographie est "d’un profond ennui" a opté pour autre chose. Elle le dit elle-même, à 77 ans, elle ne compte pas encore faire "un bilan" de sa vie. Elle a d’ailleurs encore "très envie de continuer à travailler".
C’est avec cette envie qu’elle a rédigé son livre, dont l’idée lui est venue alors qu’elle était à l’hôpital suite à une opération du dos. "À force de m’emmerder dans mon lit, à regarder le plafond, le ciel gris par la fenêtre et à attendre une visite et le repas dégueulasse, j’ai pensé à ça". C’est pendant sa convalescence, dans son chalet dans lequel elle écrit l’été, que celle qui a pris la défense de Nicolas Bedos s’est lancée avec simplement le titre de l’œuvre en tête, la phrase fétiche que disait sa grand-mère.
Le chalet dont Anny Duperey parle est rattaché à sa maison de Châtelus-Malvaleix, dans la Creuse. "C’est une maison assez remuante l’été !" a-t-elle confié à La Montagne, faisant référence à la vie qu’y mettent ses petits-enfants.
"La maison n’est pas extrêmement grande. C’est une petite ferme. Il n’y a pas énormément de chambres. Je me suis fait construire un petit chalet dans lequel j’émigre pour laisser la maison aux enfants. C’est le petit coin tranquille que je m’étais fait au départ pour écrire. Au lieu que ce soit simplement un bureau, j’ai mis un lit. C’est devenu ma chambre d’été quand les enfants sont là" a-t-elle révélé.
C’est cette vie auprès des siens, loin de la vie parisienne, qu’elle aime retrouver entre deux tournages. Dans ce petit village de 500 habitants, elle trouve refuge entre ses murs, qu’elle a pu construire elle-même avec son regretté compagnon Bernard Giraudeau, décédé en 2010. Cette maison, elle a fini par la racheter après leur séparation en 1991. Pleine de souvenirs, elle l’aide également à surmonter un drame vécu alors qu’elle n’avait que huit ans. Ses parents sont morts par asphyxie, et cet événement a marqué sa vie à jamais.
"Quand on a vécu un traumatisme comme le mien, trouver ses parents morts par terre, on est toujours seul avec sa douleur" a-t-elle confié à Télé Star. D’ailleurs, Anny Duperey a confié qu’elle ne souhaitait pas avoir d’enfant avant de rencontrer Bernard Giraudeau, qui a tout changé en une phrase que l’on retrouve dans son livre : "Le refus de l’enfant à ce point, c’est une forme de suicide".
"C’est le suicide de toute une lignée. Puisque mes parents m’avaient laissée, j’avais décidé de ne pas avoir de descendants, je ne voulais m’attacher à rien. Six mois plus tard, j’étais enceinte ! J’ai eu deux enfants avec Bernard, Sara et Gaël, et j’ai maintenant six petits-enfants." Ces mêmes petits-enfants qui donnent tant de vie à cette maison qu’elle prend à chaque fois plaisir à retrouver.
Côté professionnel, Anny Duperey va partir en tournée avec Le Duplex de septembre à janvier. Quand on vous disait qu’elle ne comptait pas s’arrêter de travailler.