Invitée dans l'émission Quelle Époque, Anny Duperey a révélé qu'elle s'appelait en réalité Anny Legras. Un nom qu'elle a été obligée d'abandonner au début de sa carrière. "Vous ne vous appelez pas Anny Duperey à l'état civil ?", lui demandait l'animatrice Léa Salamé. La comédienne de 78 ans a alors raconté : "Non mon vrai nom, c'est une histoire étrange... À mon époque, j'ai été engagée au cinéma deux mois après être rentrée au conservatoire d'art dramatique à 17 ans. On ne pouvait pas jouer professionnellement avec son nom d'élève, à y réfléchir je trouve ça un peu étrange d'ailleurs de devoir travestir son nom, c'est bizarre non ? On était obligés de trouver un pseudonyme, alors on cherche tous les noms d'oiseaux et puis je suis tombée sur le nom de mon grand-père, c'était pas mon grand-père d'ailleurs, c'était le dernier mari de ma grand-mère, le seul qui l'a rendu heureuse".
J'ai réfléchi à pas mal de noms
Lors de l'émission, Léa Salamé a également passer une vidéo datant des années 1960 où l'on découvre Anny Duperey évoquer son choix de pseudonyme. "J'étais assez embarrassée sur le choix d'un pseudonyme j'ai réfléchi à pas mal de noms et puis monsieur Meyer m'a dit de regarder dans ma famille alors j'ai tout de suite pensé à ma grand-mère. J'avais décidé de faire un métier au théâtre", indique la jeune femme de l'époque qui était alors assise à côté de sa grand-mère.
Auprès de France Bleu, la comédienne de la série Une famille formidable diffusée depuis plus de 20 ans sur TF1 avait expliqué les liens qui l'unissait à ce grand-père, "un musicien qui jouait de la mandoline, absolument adorable". "Ce n’était pas mon grand-père biologique, mais j’ai voulu lui rendre hommage (...) Garder Legras m’aurait valu des questions sur une éventuelle parenté avec l'acteur Jacques Legras", avait-elle confié.
Un choix qu'Anny Duperey n'a jamais regretté puisqu'elle révélait avoir eu le sentiment d'avoir été abandonnée par ses parents lors de leur mort accidentelle alors qu'elle n'avait que 8 ans. Pour rappel, ils sont décédés en novembre 1955 après une intoxication au monoxyde de carbone lié à un chauffe-eau au gaz défectueux.
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