Meurtre de Sophie Lionnet : Elle "vivait comme une princesse" affirme l'accusée
Publié le 5 mai 2018 à 19:20
Par Rachel Henry | Rédactrice
Née à Londres, non loin de Kensington, elle démêle le vrai du faux sur la famille royale britannique, mais pas seulement. La reine Maxima des Pays-Bas, la reine Letizia d'Espagne et la princesse Victoria de Suède sont aussi ses copines. Quand les têtes couronnées ne sont pas de sortie, Rachel patiente en décryptant volontiers les tapis rouges, les premiers rangs des défilés.
Le procès de Sabrina Kouider et son compagnon se poursuit à Londres. La mère de famille accusée du meurtre de sa fille au pair, Sophie Lionnet, continue de nier et va jusqu'à affirmer que la victime avait une vie agréable et confortable au sein de sa famille d'accueil.
Sophie Lionnet, jeune fille au pair de Troyes, a été retrouvée calcinée dans le jardin de ses employeurs Ouissem Medouni et Sabrina Kouider, à Londres le 20 septembre 2017. Leur procès s'est ouvert lundi 19 mars 2018. Sophie Lionnet, jeune fille au pair de Troyes, a été retrouvée calcinée dans le jardin de ses employeurs Ouissem Medouni et Sabrina Kouider, à Londres le 20 septembre 2017. Leur procès s'est ouvert lundi 19 mars 2018.© Abaca

Ouissem Medouni, 40 ans, et Sabrina Kouider, 34 ans, ont été inculpés pour le meurtre de Sophie Lionnet, fille au pair de 21 ans originaire de Troyes.
Sabrina Kouider - Selon le Daily Mail, Sophie Lionnet, fille au pair de 21 ans originaire de Troyes, aurait été tuée "entre le 7 et le 20 septembre" par la mère des enfants qu'elle gardait, Sabrina Kouider (34 ans), et par Ouissem Medouni (40 ans).
Selon le Daily Mail, Sophie Lionnet, fille au pair de 21 ans originaire de Troyes, aurait été tuée "entre le 7 et le 20 septembre" par la mère des enfants qu'elle gardait, Sabrina Kouider (34 ans), et par Ouissem Medouni (40 ans).
Maison où le corps de Sophie lionnet a été retrouvé à Londres, le 22 septembre 2017.
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Le procès de Sabrina Kouider, 35 ans, et son compagnon, Ouissem Medouni, se poursuit devant la Cour criminelle de l'Old Bailey à Londres. Ce vendredi 4 mai 2018, la mère de famille française a une nouvelle fois démenti avoir torturé et tué Sophie Lionnet, la fille au pair de ses deux garçons, dont le corps carbonisé a été retrouvé le 20 septembre 2017 dans leur domicile du sud-ouest de la capitale britannique.

Dernier témoin de l'affaire appelé à témoigner, selon l'AFP, Sabrina Kouider a assuré que sa fille au pair "vivait comme une princesse" dans leur domicile de Londres et que c'était en fait elle qui était "l'esclave" de la maison puisqu'elle "cuisinait et nettoyait". "Je n'ai pas tué Sophie", a-t-elle martelé. "Je traitais bien Sophie. Je la respectais", a-t-elle dit, avançant avoir même été "trop gentille" et "trop généreuse" avec la jeune fille. Elle a reconnu uniquement l'avoir frappée avec un câble électrique à une reprise.

Sabrina Kouider a soutenu que la jeune nounou "aurait pu partir n'importe quand si elle le voulait. Elle avait de l'argent". Elle a assuré l'avoir payée 50 livres par semaine, plus des "extras" tels que des vêtements. Elle a alors attesté que Sophie Lionnet mentait à sa mère quand elle lui écrivait vouloir rentrer chez elle à Troyes, mais en être empêchée faute d'être payée par ses employeurs : "Elle était très, très heureuse. Elle ne voulait pas aller dans sa famille", a affirmé la mère de famille.

Une obsession pour la théorie du complot

Sabrina Kouider était persuadée que la victime avait comploté avec Mark Walton, père d'un de ses deux garçons et fondateur du boys band Boyzone, pour droguer et abuser sexuellement de sa famille. Pour la faire avouer, Ouissem Medouni et elle lui faisaient subir des interrogatoires musclés et enregistrés, le dernier, filmé, ayant été mené peu avant son décès. Des interrogatoires qui auraient duré pendant six semaines.

"Peut-être essayez-vous de protéger Mark Walton. Oui, vous essayez de protéger Mark Walton", aurait-elle lancé à Richard Horwell, le procureur menant l'interrogatoire, accusant aussi la police de n'avoir pas agi. Interrompant régulièrement le procureur, Sabrina Kouider s'est énervée, haussant le ton et s'exprimant d'une voix tremblante et saccadée, parfois ponctuée de pleurs. "Sophie, elle me rendait folle!", a-t-elle fini par lâcher.

Le procès, commencé le 19 mars dernier, se poursuivra mardi 8 mai. Les accusés Sabrina Kouider et Ouissem Medouni s'accusent mutuellement du meurtre de leur fille au pair et risquent la perpétuité.

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