Mort de Thierry Mugler : la date et le lieu de ses obsèques annoncés par la famille

Toujours affectée par la mort de Virgil Abloh (le 28 novembre 2021), la planète Mode pleure la disparition d'un autre créateur de talent, Thierry Mugler. Le Français a reçu une pluie d'hommages depuis son décès, le 23 janvier 2022. Le dernier lui sera rendu lors des obsèques, dont la date et le lieu sont enfin connus.

Les précisions ont été données par la famille du défunt. Gérard Mugler, le frère de Thierry Mugler, a annoncé la date et le lieu des obsèques du créateur disparu dans un communiqué publié dans le carnet du Figaro. "La cérémonie religieuse sera célébrée dans l'intimité le vendredi 4 février 2022 à 11 heures, au temple protestant de l'Oratoire du Louvre, 145 rue Saint-Honoré, Paris (1er)", dit la note publiée ce mercredi 2 février 2022.

Les neveux de Thierry Mugler, Johanna (dont il était également le parrain) et Arnaud, son compagnon Krzysztof Leon Dziemaszkiewicz ainsi que la maison Mugler, qu'il a fondée au début des années 70, ont également signé le faire-part.

Thierry Mugler est décédé à l'âge de 73 ans, de causes naturelles. Sa mort inattendue a surpris ses nombreux admirateurs, aussi bien célèbres qu'anonymes. Tous ont honoré sa mémoire et son illustre carrière sur les réseaux sociaux.

Thierry Mugler s'était retiré de la mode en 2002, une retraite qui ne l'a pas empêché de collaborer avec les célébrités les plus populaires. Madonna, Lady Gaga, Cardi B, Kim Kardashian ou encore Beyoncé ont ainsi porté ses tenues d'archives. Certaines d'entre elles sont exposées au Musée des Arts Décoratifs à Paris, dans une rétro intitulée "Thierry Mugler, Couturissime".

Outre son style unique, Thierry Mugler se faisait remarquer pour son physique. Le créateur se disait architecte de son propre corps et avait subi plusieurs opérations de chirurgie après un grave accident qui l'avait défiguré. "Mon corps est en perpétuel chantier", confiait-il par exemple en 2017.

En octobre 2021, sur le plateau de l'émission Quotidien présentée par Yann Barthès, il précisait : "Disons qu'il y a eu des occasions, avec l'accident tant qu'à faire, au lieu de retourner en chirurgie pour enlever des broches en acier, je me suis dit pourquoi pas. Parce que c'est logique. J'aime bien transformer et arranger les gens. C'est logique dans ma recherche d'architecture."