PORTRAIT Miss France 2024 : Qui est Mélanie Odules, Miss Réunion, qui rêve de devenir infirmière en psychiatrie ?

"Je tiens à exprimer ma profonde gratitude pour votre soutien et vos encouragements lors de mon couronnement en tant que Miss Réunion. Votre présence et vos mots chaleureux ont rendu cette soirée inoubliable pour moi. Je suis honorée et reconnaissante de cette opportunité !" a confié Mélanie Odules le jour de son élection le 26 août 2023. Élue Miss Réunion à 20 ans, la jeune femme originaire de Saint-Paul, qui succède à Marion Marimoutou, est revenue sur son parcours et sur ses ambitions auprès de France Info.

Devenir Miss France "n'est pas du tout un rêve de petite fille", a-t-elle révélé, "Ça va bien au-delà de ça (...) Je suis la 30ème miss de La Réunion, c'est assez mémorable et j'en suis très contente". Elle explique : "Cette année, ça a été juste du plaisir d'être sur scène, de faire plaisir au jury et au public réunionnais. (...) Je me suis amusée sur scène, j'ai été présente, et j'ai réussi".

Sa première source de motivation ? Voir son papa "pas très émotif, sourire jusqu'aux oreilles" en la voyant défiler sur scène. Si elle a dû mettre sa vie privée de côté pour se "concentrer sur ces trois mois de préparation" à l'élection de Miss France, la Saint-Pauloise, très proche de sa famille, éprouve une certaine tristesse d'en être éloignée mais sait que cette élection pourrait véritablement changer sa vie.

"Ils me manquent beaucoup en ce moment, mais c'est comme ça. Aujourd'hui, j'ai le rôle d'ambassadrice de La Réunion, et je vais devoir faire des sacrifices par rapport à ma famille pour être là pour les Réunionnais et me concentrer sur Miss France" a-t-elle révélé.

Côté professionnel, elle a une ambition peu commune qui pourrait en effrayer plus d'un ! "Dans un coin de ma tête, je rêve toujours de recommencer mes études en médecine, pour devenir infirmière en psychiatrie" explique-t-elle avant de révéler une cause lui tient particulièrement à coeur : le mal-logement, "cruciale à La Réunion et partout dans le monde".

"En s'attaquant à ce problème nous pouvons augmenter l'égalité des chances et nous intéresser à la pauvreté, qui est liée au mal-logement" a-t-elle déclaré, avec beaucoup de bon sens.