Une journaliste de BFM TV couvrait les incendies dans l'Hérault et l'Aude
Incendies dans l'Hérault et l'Aude : une journaliste interrompue en plein direct par un pompier en colère ©BFM TV© BFMTV, BFM TV
C’est une journée dont elle se souviendra longtemps. Une journaliste de BFM a été interrompue en direct ce samedi 5 juillet 2025 par un pompier en colère. Alors qu’elle était en duplex avec un animateur en plateau, Marine Mulcey a tout d’abord eu la surprise de se faire asperger par un canadair. En live, elle a tout de même tenté de faire un point sur la situation à Mireval, où elle se trouvait.
Ce week-end, près de 500 hectares de forêt et de végétation ont brûlé lors d’un violent incendie dans l’Hérault et dans l’Aude. Le départ du feu est dû à une voiture située sur une bande d’arrêt d’urgence sur l’autoroute A61. Pour couvrir l’événement, la chaîne d’information présidée par Rodolphe Saadé a envoyé plusieurs reporters sur place. Mais leur présence a provoqué une situation embarrassante.
Après avoir été aspergée par un canadair en pleine opération, Marine Mulcey et son caméraman ont poursuivi leur travail, appelés à évoquer les incendies en direct sur BFM TV. Mais la journaliste a vite été stoppée dans son élan par l’arrivée inopinée d’un véhicule de pompier. Sans voir le soldat du feu à bord, les téléspectateurs ont pu l’entendre s’énerver : “Qui vous a laissé entrer ?!”. En colère, le pompier leur a ordonné : “Allez au rond-point là-bas ! De suite !”.
Le présentateur a pris le relais, interrompant leur direct pour expliquer : “On va retrouver notre reporter un peu plus tard, lorsque la situation sera réglée”. Mais sur les réseaux sociaux, les réactions négatives ont été nombreuses. Beaucoup d’internautes ont trouvé les journalistes imprudents.
Face aux reproches formulés, la chaîne qui connaît un mercato agité a publié un communiqué ce dimanche 6 juillet, suite à la “mise en cause” de son travail dans la couverture de l’incendie. Elle a tenu à “affirmer fermement qu’à aucun moment son équipe de journalistes n’a enfreint les règles de sécurité”. BFM TV a précisé : “Nos deux reporters sont restés à proximité du SDIS 34 derrière une barrière présente sur les lieux, à 10 kilomètres de Fabrègues. Ils travaillaient au vu et au su de tous, comme d’autres confrères, sans jamais avoir été inquiétés avant l’incident et sans jamais non plus avoir reçu la moindre consigne de quitter les lieux”.
Dans sa mise au point, BFMTV rappelle que “la sécurité de ses journalistes est une priorité absolue sur le terrain et qu’ils travaillent en étroite collaboration avec les pompiers en pareille situation”. La direction a également souhaité dénoncer le harcèlement dont est victime son équipe depuis ce direct sur les réseaux sociaux. L’objectif était d’informer et pas de “gêner les opérations des services d’incendies et de secours qui font un travail remarquable au quotidien”, conclut le communiqué.
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