Richard Virenque : Malgré le scandale, il roule de nouveau pour Festina

Richard Virenque aime susciter la controverse. Récemment, l'ancien cycliste s'installait en Belgique, en pleine polémique sur les évadés fiscaux. Aujourd'hui, l'AFP nous apprend que le sept fois meilleur grimpeur du Tour de France va s'associer avec Festina pour une campagne de pub, une initiative à propos de laquelle il se dit "ravi et enthousiaste"...

Pour ceux qui ne suivaient pas la Grande Boucle à la fin des années 90, la marque espagnole d'horlogerie originaire de Suisse finançait alors une équipe professionnelle de cyclisme. Une équipe montée pour gagner et qui vit Richard Virenque décrocher pas moins de quatre maillots à pois du meilleur grimpeur du Tour de France avant que le scandale n'éclate. Toute l'équipe sponsorisée par l'horloger fut exclue du Tour de France en 1998 à la suite de la découverte de produits dopants dans l'une des voitures et de la confession des coureurs sur un large système de dopage. Dès lors, Festina devait rimer avec dopage, et Richard Virenque en devenait son plus grand représentant.

Près de quinze années plus tard, le Français s'apprête donc à défendre une nouvelle fois les couleurs de la marque... "Mes relations amicales avec le patron de Festina, Miguel Rodriguez, datent de notre première rencontre et perdurent depuis ce jour. Cette confiance mutuelle nous permet aujourd'hui d'envisager ensemble de nombreux projets dont, en effet, une prochaine campagne publicitaire internationale", explique Richard Virenque dans un communiqué en réponse aux nombreuses critiques qui le touchent. Avant d'ajouter : "Je rappelle que Festina est toujours restée fidèle au sport cycliste par le biais, entre autres, de son partenariat de chronométrage sur le Tour de France depuis plus de vingt ans."

Aujourd'hui consultant média pour le vélo et installé en Belgique avec sa compagne pour le bien du développement de sa société, Richard Virenque s'associe donc une nouvelle fois à Festina pour promouvoir la marque. Et cette fois-ci, ce n'est pas à l'insu de son plein gré.