

"Taku Sekine a mis fin à ses jours, emporté par une grave dépression consécutive à sa mise en cause publique – sur les réseaux sociaux et sur un site spécialisé –, avec une récurrence s'apparentant à un véritable acharnement", a martelé sa famille dans un communiqué annonçant sa mort, le 29 septembre. Il serait le fameux chef visé par des accusations d'agression sexuelles relayées par des comptes Instagram spécialisés dans la cuisine. Il laisse derrière lui une compagne et un fils.
Le chef japonais de 39 ans installé en France ne pourra plus se mettre derrière les fourneaux, lui que l'on retrouvait dans les cuisines du restaurant Dersou dans le 12e arrondissement de Paris et de l'établissement Cheval d'Or dans le 19e arrondissement. Sa passion pour la cuisine n'était pas la seule occupation du chef, devenu papa d'un petit garçon, Marlow, en septembre 2017. "Avant j'étais débordé, je me disais toujours en me réveillant que j'étais déjà en retard. Aujourd'hui, tout s'accélère de nouveau, mais j'ai le sentiment d'enfin devenir adulte", avait-il confié pour évoquer sa double casquette de restaurateur et de jeune papa, auprès du site The Good Life, en 2018.
À l'époque, on apprenait aussi que sa compagne - identifiée sur Instagram comme étant Sarah Berger - avait alors mis son activité professionnelle "entre parenthèses pour permettre à la petite famille de s'agrandir." Depuis, elle indique sur son compte, où elle a partagé le communiqué annonçant le décès du chef avec un émoji de coeur brisé, qu'elle travaille pour Milk Magazine.
Sur le compte Instagram de Taku Sekine, on peut constater que le défunt chef avait très vite partagé sa passion avec Marlow, lui faisant découvrir les joies de la cuisine. Une transmission qui restera dans les souvenirs du petit garçon. Au programme ? Des ateliers de confection de pâtes, de pizzas, de pancakes, de gyozas ou encore d'aïoli... On peut aussi voir sur les stories que Marlow et son papa découvraient ensemble des boutiques et des artisans parisiens comme la Fromagerie Fernin ou La Maison Plisson. Désormais, le bambin devra compter sur sa seule maman pour poursuivre son apprentissage culinaire.

