Avec la disparition de son papa adoré et la perte de la fréquence TNT de C8, Cyril Hanouna n'a démarré la rentrée dans la facilité. Mais l'appel de l'actu est toujours plus fort et on le retrouve sur les ondes d'Europe 1, s'attardant sur LE sujet du moment. Le présentateur a ainsi participé aux paris sur le nom de la future personne au poste de chef du gouvernement, au cours de son émission hebdomadaire On marche sur la tête. Le lundi 26 août, l'animateur bientôt quinquagénaire qui digère a donné son favori, alors que le président de la République est toujours en quête d'un ou d'une politique à la place de Premier ministre.
Dans son talk-show qui réagit sur l'actualité, Cyril Hanouna ne pouvait évidemment pas faire l'impasse sur le sujet du moment : qui va remplacer le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal ? Pour la star de télévision, pas de doute, le politique le plus approprié est Karim Bouamrane, le maire de Saint-Ouen (93). "Il coche toutes les cases, il est dur avec le LFI, il est à gauche, les gens l'aiment bien... Je le sens bien", déclare-t-il face à ses pairs, plutôt d'accord avec lui.
"Elu socialiste, qui se distingue à gauche par son parcours, sa ligne politique et sa méthode, sait que son profil colle au portrait-robot dressé par le chef de l'État", écrit ainsi Le Point. Le politique de 51 ans a hérité de son glorieux surnom grâce au média allemand Die Welt, Fils d'un modeste ouvrier du bâtiment marocain, Karim Bouamrane a grandi en Seine-Saint-Denis et a démarré son engagement politique dès 15 ans, d'abord chez les communistes puis en intégrant le PS il y a dix ans. Travaillant dans le domaine de la sécurité informatique, il a été directeur Europe du Sud chez Bitglass.
Sa popularité prend un nouvel élan grâce au New York Times qui a consacré un portrait élogieux à ce polyglotte dont la commune abrite une partie du village des athlètes des Jeux olympiques d'été, marié et père de trois enfants.
S'il fait office de favori, le maire de Saint-Ouen s'était exprimé sur sa collègue Lucie Castets, la candidate officielle du Nouveau Front populaire pour Matignon : "Je suis socialiste, j'ai soutenu le Nouveau Front populaire (NFP) et donc je soutiens Lucie Castets", laquelle "doit être nommée Première ministre", affirme dans cet entretien l'édile. "Il n'y a pas de sujet. Je n'ai aucune ambition personnelle et l'Élysée ne m'a rien proposé", évacuait-il.
Cependant, Emmanuel Macron a écarté ce lundi l'option d'un gouvernement de gauche mené par Lucie Castets, tout en invitant le PS, les Ecologistes et les communistes à "coopérer avec les autres forces politiques".
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