En 2012, Jean-Luc Delarue est décédé à l'âge de 48 ans. Le célèbre animateur et producteur succombait à son cancer de l'estomac et du péritoine. Il laissait alors derrière lui un fils, Jean, né en 2006 de sa relation avec son ex-femme Elisabeth Bost, ainsi que sa seconde épouse Anissa Khelifi, rencontrée en février 2011 et qu'il a épousée en mai 2012 à Belle-île-en-mer, alors qu'il était en phase terminale de son cancer.
Une union qui a toujours posé beaucoup de questions. Elisabeth Bost a notamment contredit la répartition de l'héritage de Jean-Luc Delarue estimé à 22 millions d'euros, qu'elle jugeait non équitable. Les deux femmes s'étaient alors livrées à une bataille judiciaire et c'est Anissa Khelifi qui en ressortait gagnante. Mais treize ans après la disparition du producteur, sa veuve n'en a pas terminé.
En effet, L'Informé rapporte que cette dernière fait désormais face à l'administration fiscale autour de la valorisation de la société de production de Jean-Luc Delarue, Reservoir Prod, à qui l'on doit de nombreuses émissions populaires de son vivant et même après sa mort (C'est mon choix, Vis ma vie, Toute une histoire et Ça se discute, Maison à vendre et Recherche appartement ou maison, Ça commence aujourd'hui et L'agence).
C'est aujourd'hui Mediawan qui en a les droit et au moment du rachat, en 2014, une transaction de 14 millions d'euros avait été opérée. Une valeur contestée par le fisc qui estime qu'elle est "dépourvue de toute signification". Anissa Khelifi avait il faut dire, d'abord déclaré une valorisation de la société à hauteur de 9,5 millions d'euros quelques mois après la mort de son mari. Mais suite au rachat, elle a finalement revu le montant, jusqu'à 14 millions d'euros, soit le prix d'achat.
Ce qui lui a valu un premier contrôle du fisc en 2014 ainsi qu'un redressement. En 2020, Anissa a demandé une décharge des impositions supplémentaires, mais a obtenu un rejet en mai 2023. Un mois plus tard, elle contestait cette décision devant le tribunal administratif de Paris, mais en vain car, à l'issu de son dernier jugement le 1er juillet dernier, l’instance a à nouveau rejeté sa requête, ce qui la rend toujours en redressement. Elle peut toutefois encore une fois faire appel du jugement.
player2
player2
player2
player2