Il a fallu sept minutes à quatre cambrioleurs pour dérober de précieux objets se trouvant dans l’enceinte du musée du Louvre. Les faits se sont déroulés ce dimanche 19 octobre, au moment où le lieu emblématique accueillait les premiers visiteurs. Huit pièces “d’une valeur patrimoniale inestimable”, comme l'a indiqué l’AFP, ont été volées dans la galerie d’Apollon, commandée par Louis XIV pour exalter sa gloire de Roi-Soleil. La salle abrite une collection royale qui compte environ 800 pièces. Parmi les objets qui ont été dérobés, il y a le diadème d’Eugénie, le collier de la parure de saphirs de Marie-Amélie, dernière reine de France, mais aussi la couronne de l'impératrice Eugénie, l’épouse de Napoléon III, retrouvée abandonnée par les malfaiteurs.
Qualifié de “braquage du siècle”, le monde entier a été très ému par ce vol, et notamment le prince Joachim Murat. Sur l’antenne de BFMTV quelques heures plus tard, il a souhaité prendre la parole. Il est le descendant du roi Joachim Ier de Naples, ancien général de Napoléon et qui a épousé Caroline Bonaparte, la sœur de l’empereur. “C’est avec une profonde consternation et une vive émotion que j’ai appris le vol survenu au musée du Louvre, au cours duquel plusieurs joyaux de la collection impériale ont été dérobés”, a-t-il débuté, bouleversé. L'héritier de la Maison Murat souligne ensuite l’importance de ces bijoux qui sont “les témoins éclatants de notre histoire nationale, de son génie artistique, et de l’élan créateur qui a fait rayonner la France dans le monde”.
Le prince Joachim Murat est apparu particulièrement bouleversé par ce vol. “En s’attaquant à ces symboles, c’est la mémoire de la France que l’on profane”, a-t-il fait savoir avant de poursuivre : “Ces joyaux incarnaient la grandeur d’une époque, la beauté d’un savoir-faire et l’esprit d’un peuple. Les voir ainsi arrachés à la Nation, c’est voir notre patrimoine blessé en plein cœur.” Les objets ayant une grande valeur mais aussi importance, le prince espère que les autorités compétentes mettront tout en œuvre pour retrouver les malfaiteurs mais aussi les trésors. “En tant que descendant de Joachim Murat et de Caroline Bonaparte, héritier de cette mémoire impériale, je ressens ce vol comme une douleur intime”, confie-t-il.
C’est une situation que personne ne pensait possible. Grâce à une disqueuse, les malfaiteurs ont ouvert deux vitrines leur permettant d’accéder à l’intérieur du musée. Visages masqués, ils parviennent à dérober neuf pièces, toutes du XIXe siècle. Rapidement, des membres du gouvernement ont pris la parole. Le ministère de la Culture confie que les alarmes, situées sur les fenêtres ainsi que les deux vitrines haute sécurité, se sont déclenchées. “Il reste la question de savoir si les gardiens ont entendu ces alarmes et de déterminer si elles ont bien sonné dans la pièce objet du vol”, indique Laure Beccuau. De son côté, Emmanuel Macron a affirmé que la justice ferait tout pour que les objets soient rendus au Louvre. "Nous retrouverons les œuvres et les auteurs seront traduits en justice", a-t-il promis.
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