Valérie Kaprisky est aux anges : on la découvre dans son rôle d'écrivain de polars dans la série Section de recherches sur TF1 et elle vient de terminer le tournage d'un autre show pour la première chaîne, Le Secret d'Elise, dans lequel elle joue une muette qui retrouve son amour de jeunesse. De beaux rôles pour celle qui a été révélée dans deux films, La Femme publique et L'Année des méduses, il y a trente ans.
Dans Le Parisien, la comédienne de 52 ans se souvient de ses années passées comme de moments douloureux : "Je suis tombée sur les articles et photos des années 1980 que je gardais, pas par narcissisme mais parce que je pensais avoir des enfants et les leur montrer [elle a révélé être dans l'impossibilité d'en avoir au magazine Gala, NDLR]. Ce sont des souvenirs pesants, qui me donnent de la tachycardie. J'étais tellement exposée. J'ai même fait un burn out à 22 ans après La Femme publique. J'ai passé mon Festival de Cannes terrée dans ma chambre avec un médecin qui m'injectait des calmants."
Dans le supplément week-end du Parisien, l'actrice raconte comment la psychothérapie l'a sauvée de ses souffrances : "Durant huit ans, j'ai appris à dissocier la valeur humaine de la valeur artistique. Je sais désormais que si l'on est rejeté en tant qu'artiste pour un rôle, cela ne veut pas dire qu'on ne vous aime pas. Ça vaut pour tous les métiers. Votre fonction n'est pas vous."
Dans Section de recherches, Valérie Kaprisky a le bonheur de jouer un personnage plein de charme. Tout est né de sa rencontre avec la productrice de la série, Dominique Lancelot : "Elle avait envie de créer une sorte de Castle au féminin. J'ai sauté sur ce personnage pétillant et passionné, parce que je suis plutôt rigolote dans la vie, mais on m'a si souvent proposé des rôles de tragédiennes, parce que j'ai la larme facile. Mes amis s'en amusent : 'encore un rôle de pleureuse !' me disent-ils." Après Section de recherches, on la retrouvera à la rentrée, toujours sur TF1, dans Le Secret d'Elise, adaptée de la série américaine The Oaks et de sa version britannique, Marchlands, avec Bruno Salomone et Bénabar.