Biographie
- Naissance : 24 mai 1951, Castiglione
- Signe astrologique : Gémeaux
- Résidence : France
Jean-Pierre Bacri naît le 24 mai 1951 à Castiglione, en Algérie française, au sein d’une famille juive séfarade. Son père, ouvreur dans une salle de cinéma locale, lui transmet très tôt une passion pour le septième art.
En 1962, sa famille s’installe à Cannes après l’indépendance de l’Algérie. Il y poursuit sa scolarité au lycée Carnot et envisage d’abord une carrière dans l’enseignement du français et du latin, avant de se tourner vers d’autres horizons professionnels.
Après avoir quitté le secteur bancaire pour Paris, Jean-Pierre Bacri entame une carrière dans le cinéma et le théâtre. En 1987, il rencontre Agnès Jaoui lors de la pièce L’Anniversaire, mise en scène par Jean-Michel Ribes. Leur relation, à la fois professionnelle et amoureuse, dure jusqu’en 2012.
Malgré leur séparation, les deux artistes continuent de collaborer, tant au cinéma qu’au théâtre, conservant une complicité intacte.
Jean-Pierre Bacri meurt le 18 janvier 2021, à 69 ans, des suites d’un cancer, dans le 6ᵉ arrondissement de Paris. Sa disparition provoque une vague d’hommages, notamment de la part d’Alain Chabat, proche collaborateur et ami.
En son honneur, TF1 diffuse Le Sens de la fête, qui réunit 7,5 millions de téléspectateurs, devenant ainsi le film le plus regardé de l’année à la télévision. Ses obsèques se déroulent dans l’intimité au crématorium du Père-Lachaise.
Jean-Pierre Bacri s’impose comme une figure majeure du cinéma français, à la fois acteur, scénariste et dramaturge. Spécialiste des rôles cyniques et bourrus, il se distingue également par ses scénarios, souvent coécrits avec Agnès Jaoui. Leur collaboration leur vaut plusieurs César, saluant des dialogues percutants et un humour subtil.
Il débute au cinéma en 1979 dans Le Toubib, où il incarne un anesthésiste. Sa percée intervient en 1982 avec Le Grand Pardon d’Alexandre Arcady, où il joue un proxénète. En 1985, Luc Besson lui confie le rôle d’un policier naïf dans Subway, aux côtés de Michel Galabru.
Dans les années 1990, Bacri confirme son talent en cosignant Cuisine et dépendances (1993), récompensé par un Molière. Il enchaîne avec Un air de famille (1996), puis On connaît la chanson (1997), où son interprétation d’un personnage râleur lui vaut un César du meilleur second rôle et celui du meilleur scénario.
Les années 2000 marquent l’apogée de sa carrière. Le Goût des autres (2000), réalisé par Agnès Jaoui, remporte un César du meilleur scénario et obtient une nomination aux Oscars. Il poursuit avec Comme une image (2004), primé au Festival de Cannes pour son scénario.
Bacri collabore également avec des réalisateurs comme Alain Resnais, Cédric Klapisch et Alain Chabat. Polyvalent, il alterne entre comédie (Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, 2002) et rôles plus dramatiques (Une femme de ménage, 2002 ; Les Sentiments, 2003).
- Le Goût des autres (2000)
- Comme une image (2004)
- On connaît la chanson (1997)
- Un air de famille (1996)
- Le Grand Pardon (1982)
- Subway (1985)
- Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (2002)
- Le Sens de la fête (2017)
- Grand Froid (2017)
- Tout de suite maintenant (2016)
- La Vie très privée de monsieur Sim (2015)
Toute la filmographie de Jean-Pierre Bacri sur Allociné
Parallèlement au cinéma, Jean-Pierre Bacri brille sur les planches. En 1992, il reçoit un Molière pour Cuisine et dépendances, puis un autre en 2017 pour son interprétation dans Les Femmes savantes.
Son talent et sa présence scénique lui valent une reconnaissance durable dans le milieu théâtral.
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