Marilou Berry

Marilou Berry n'est pas restée longtemps "la fille de Josiane Balasko" : elle est devenue une actrice de premier plan, et même réalisatrice.

Marilou Berry naît à Paris le 1er février 1983. Sa mère est l'actrice, auteure et réalisatrice Josiane Balasko, l'une des comédiennes les plus populaires de France, et son père le sculpteur et décorateur Philippe Berry (disparu en 2019), frère de l'acteur Richard Berry, qui épousera Josiane Balasko en 1992 pour en divorcer en 1999.

Evoluant dans une famille d'artistes, Marilou Berry fait ses débuts à l'écran à 8 ans, dans Ma vie est un enfer (1991), un film réalisé par sa mère, avec Daniel Auteuil, et son oncle Richard Berry. Elle y joue une petite fille dans la salle d'attente d'un dentiste. Elle poursuit en parallèle ses études à l'Ecole internationale bilingue et au Lycée Condorcet, mais son désir d'actrice lui fait abandonner ses études à 16 ans, en seconde, pour intégrer le Conservatoire du 7e arrondissement de Paris et apprendre le métier en additionnant les stages sur les plateaux de tournage, à diverses fonctions.

En 2004, elle revient à l'écran dans deux rôles d'adolescente ronde et complexée, dans le drame La Première Fois que j'ai eu 20 ans et dans Comme une image, d'Agnès Jaoui, qui lui vaut d'être nommée au César du Meilleur espoir féminin. Deux premiers rôles qui assoient immédiatement sa légitimité d'actrice. La même année, elle joue Les Monologues du Vagin d'Eve Ensler avec Dani et Rachida Brakni. Puis elle continue au théâtre dans Toc Toc, de Laurent Baffie, qui tient la scène de 2005 à 2006 et lui rapporte le Molière de la révélation théâtrale 2006. On la retrouve à l'écran dans des rôles secondaires de La Boîte noire (2005) et On ne devrait pas exister (2006), puis dans des comédies populaires : Il était une fois dans l'oued (2006) et Nos Jours Heureux, de Nakache et Toledano, où elle retrouve un rôle de premier plan. Sophie Marceau la dirige dans son thriller La Disparue de Deauville (2007) et Josiane Balasko fait appel à elle pour Cliente (2008). Elle est enfin la tête d'affiche de Vilaine (2008) avec Frédérique Bel, une comédie noire qui lui vaut une nouvelle nomination au César du Meilleur espoir féminin. On la retrouve dans La Croisière (2011), Beur sur la ville (2011) et dans un premier rôle partagé avec Nathalie Baye, Audrey Fleurot et Corinne Masiero dans Les Reines du ring (2013), en catcheuses d'occasion.

En 2013, elle porte cette fois seule Joséphine, adapté de la bande dessinée de Pénélope Bagieu. Elle est aussi la tête d'affiche de Valentin Valentin (2014), avant de retrouver son rôle de trentenaire à problèmes dans Joséphine s'arrondit (2015), mais cette fois elle passe en même temps derrière la caméra et réalise le film, dont elle est l'actrice principale.

On la retrouve ensuite dans Sous le même toit (2017) de Dominique Farrugia, avec Gilles Lellouche et Louise Bourgoin, en vedette des Nouvelles aventures de Cendrillon (2017) et dans L'Ecole est finie (2018) avec Bérengère Krief. Elle caste d'ailleurs cette comédienne dans Quand on crie au loup (2019), le deuxième film qu'elle réalise, avec en outre Gérard Jugnot, qui se révèle un des flops les plus retentissants de l'année. On l'avait entre-temps revue au théâtre, en 2009 dans Tout le monde aime Juliette, écrit et mis en scène par Josiane Balasko, puis en 2011 dans L'Amour, la mort, les fringues de Danièle Thompson. Marilou Berry a également joué pour la télévision, dans quelques téléfilms et des mini-séries comme Chez Maupassant (2011), La Pire semaine de ma vie (2011), Merlin (2012), Accusé (2016), Mystère, Place Vendôme (2017), avant de rejoindre Isabelle Nanty et Lucien Jean-Baptiste dans la distribution de la série Munch, lors de la saison 3 (2020).

Après avoir été en couple de 2013 à 2017 avec le chef d'entreprise Arnaud Schneider, elle est la compagne de l'artiste de rue Alexis, dit Le Diamantaire, depuis juin 2017. En novembre 2018, le couple a eu un fils nommé Andy. Un an plus tard, Marilou Berry indique lors d'échanges avec ses abonnés sur Instagram qu'elle ne compte pas avoir d'autre enfant, se revendiquant de la "team enfant unique".