






Les top models femmes sont de véritables stars. Kendall Jenner, Kate Moss, Carla Bruni, Gisèle Bündchen… Le monde entier suit leurs aventures, que ce soit leur tribu, leurs célèbres maris ou leurs transformations. Côté hommes, un visage a marqué sur les podiums, ou plutôt une couleur de cheveux. Satya Oblette était en effet un phénomène dans le monde de la mode dans les années 1990 avec sa coupe peroxydée.
Ce samedi 19 avril 2025, le célèbre mannequin français, ex de l’animatrice et chanteuse Sandrine Quétier, a partagé une triste nouvelle sur son compte Instagram : la disparition de son père. Sur une vieille photo, on le voit enfant aux côtés de son papa. Et en légende, on peut lire une citation de René Char : “Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver”. Satya Oblette explique ensuite que si son père n’était pas un poète, il a laissé des traces qui ont fait rêver des milliers d’élèves à qui il a enseigné les lettres.
Le “dernier hommage public” de Satya Oblette à son père, avant de le retrouver dans sa sphère familiale, est à double tranchant : “J’ai eu le bonheur et le malheur de découvrir cet homme, ce père que trop tard dans ma vie en tant que fils”. Le mannequin, devenu ambassadeur pour les motos Honda, explique ne pas souhaiter exposer sa vie privée sur les réseaux sociaux mais vouloir apporter la triste nouvelle aux anciens élèves du professeur qu’il a croisés tout au long de sa carrière. Car beaucoup lui ont demandé des nouvelles de l’enseignant du lycée français de Pondichéry, d’Algérie ou de France.
Satya Oblette est né en 1976 à Pondichéry en Inde, où il a été adopté par un couple de Français. Chouchou de Kenzo ou Jean Paul Gaultier, le mannequin avait choisi de se teindre les cheveux en voyant un Indien aux cheveux gris. Le contraste entre sa peau mate et sa barbe blonde a été sa marque de fabrique durant de longues années. Il a d’ailleurs conservé ce look distinctif.
Dans son livre Une vie en mille morceaux : Itinéraire d'un enfant adopté, publié en 2014, il avait raconté l’histoire compliquée de ses parents biologiques. Sa mère était une intouchable et avait eu une liaison avec un riche marchand, mais ne pouvait être avec lui en raison de sa caste. Terrorisée, elle ignorait si l’enfant qu’elle portait était de son mari ou de son amant, qui avait été assassiné. Il a donc compris qu’il était le fils d’une victime ou d’un meurtrier. Un poids lourd à porter.