Une voiture rouge traversée par un flash blanc, des courses-poursuites dans les rues de Los Angeles, des looks typiques des années 70… Autant de codes visuels qui renvoient à une seule et même série américaine, toujours chère au cœur des Français : Starsky et Hutch.
À l’occasion de la sortie du livre Antonio Fargas, la coolitude incarnée de Patrick Loubatière (éditions Bigcartel), Antonio Fargas – alias Huggy les bons tuyaux – s’est confié dans les colonnes de Télé Star.
L’occasion pour l’acteur au style légendaire de révéler qu’à l’origine, son personnage n’était censé faire qu’une apparition furtive dans le tout premier épisode de cette série policière culte. "Le réalisateur Barry Shear m’avait choisi car j’avais déjà travaillé avec lui sur le film Meurtres dans la 110e rue, se souvient l’acteur. Mon manager a eu la bonne idée de me faire signer un contrat stipulant que je devais être payé pour tous les épisodes, même ceux dans lesquels je n’apparaissais pas."
© BestImage, MPP / Bestimage
Proche des deux têtes d’affiche, David Soul et Paul Michael Glaser, Antonio Fargas souligne la force de leur lien, malgré les années. "On est toujours restés en contact, même si on ne se voyait pas, confie-t-il. Un jour, on s’est croisés par hasard dans un avion pour New York avec David Soul. À l’arrivée, il m’a demandé à visiter le quartier où j’avais grandi." Souhait aussitôt exaucé par Huggy les bons tuyaux, qui débarquait fièrement avec Hutch à ses côtés. "Tout le voisinage tapait aux fenêtres !", se souvient-il avec amusement.
Mais dans cette même interview, Antonio Fargas lève aussi le voile sur les tensions existant entre les deux héros de la série. "Leur alchimie avait quelque chose de très spécial… mais ils étaient très différents, glisse-t-il, avec un brin d’euphémisme. Ils ont combattu côte à côte… puis l’un contre l’autre." Voyant le verre à moitié plein, Antonio Fargas préfère y déceler de meilleurs sentiments : "Pour moi, quand les gens se battent, c'est un signe d'amour. Ils s'aimaient beaucoup." Une animosité réelle, mais invisible à l’écran, tant leur complicité semblait naturelle devant la caméra.
player2
player2
player2