Charlotte Gainsbourg : "Sur scène, je peux m'évanouir, vomir..."

Charlotte Gainsbourg est en ce moment aux États-Unis où elle présente son album IRM, joli succès cette année, en live. Avec le musicien Beck - qui a composé le disque - elle fait la couverture du très branché magazine Filter.

En France, c'est Marie Claire qui lui offre sa Une en mai. L'actrice honorée à Cannes pour Antichrist de Lars Von Trier - qu'elle retrouvera avec Melancholia - y raconte sa peur de la scène. Un trac puissant qui ne l'empêchera pas de se produire au génial festival Coachella en Californie et en Europe au mois de juin.

"J'ai peur de me planter", raconte-elle. "D'oublier les mots. Jusqu'à présent, j'avais les paroles sur des feuilles posées par terre, tellement j'avais peur de perdre les pédales. Je peux m'évanouir, vomir, avoir un blanc... Je n'aurais surtout pas envie de décevoir. En fait, il faut être prête à ça."

La scène, c'est surtout sa mère, Jane Birkin, qui l'y a encouragée : "Elle est persuadée que je vais avoir une révélation, comme elle. Ce n'est pas un hasard si elle est sur les routes depuis des années."

Au moment de 5:55 - enregistré avec la complicité du duo Air - Charlotte expliquait qu'il lui était impossible de chanter en français pour ne pas subir la comparaison avec son père. Un Serge Gainsbourg qu'elle admire plus que tout : "Il m'a emmerdé de temps en temps, car j'avais à subir l'alcool - c'est difficile pour un enfant. Mais je ne l'ai jamais détesté, je ne lui en ai jamais voulu." L'actrice explique qu'elle n'a pas eu de rébellion, pas eu le temps de "casser" ce père, de le voir tel qu'il était : "Moi je ne souhaite qu'une chose à mes enfants : qu'ils me cassent ! Je vais avoir un peu les boules, mais je leur souhaite."

Charlotte a eu deux enfants, Ben et Alice, avec Yvan Attal. Un couple soudé qui s'est formé sur un plateau de cinéma en 1990. Ensemble, ils ont aussi partagé l'affiche des deux films d'Yvan : Ma femme est une actrice et Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants.

Dans Marie Claire, elle dévoile alors sa nature jalouse : "Je suis très jalouse, mais c'est aussi un jeu. Ça me plaît de voir des filles lui tourner autour... Peut-être parce que je ne me suis jamais sentie directement menacée."

La menace pour le moment, c'est le trac de la scène. Charlotte sera en France dès le 14 juin à Caen. Pour vous faire une petite idée de ce qui vous attend, faites un tour par ici !

Retrouvez l'intégralité de cette interview dans Marie Claire, de mai 2010 !