Christine Arron : L'ancienne reine de l'athlétisme français a choisi une reconversion très surprenante

C'est l'un des plus beaux palmarès de l'athlétisme français et à 49 ans aujourd'hui, Christine Arron reste la dernière grande sprinteuse française du 21ème siècle. Succédant à Marie-José Perec dans le coeur des Français, la native des Abymes, en Guadeloupe, a marqué son époque avec notamment une médaille de bronze dans l'épreuve du 4 x 100 m aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004. Championne du monde dans la même discipline à Paris, elle a également remporté deux médailles d'or aux championnats d'Europe.

Une autre époque pour l'équipe de France d'athlétisme, qui se bat cette année pour ne pas rentrer bredouille des Mondiaux de Budapest, surtout après l'abandon de Kevin Mayer, une nouvelle fois blessé. De son côté, Christine Arron se montre plutôt discrète depuis l'arrêt de sa carrière. Côté vie privée, elle est la mère de deux enfants, Ethan (né en 2002), qu'elle a eu avec l'athlète Dan Philibert et Cassandre (née en 2013), née de son histoire avec Benjamin Compaoré, lui aussi athlète de haut niveau. Après sa carrière sportive, elle est devenue consultante pour France Télévisions à l'occasion des championnats du monde d'athlétisme 2017, mais c'est dans un tout autre domaine qu'elle travaille désormais.

En effet, depuis mars 2020, Christine Arron est entrée officiellement en politique, en soutenant le candidat divers droite aux élections municipales 2020 de la ville de Champigny-sur-Marne. Désormais, elle est élue maire-adjointe au conseil municipal chargée des Sports de cette même ville du Val-de-Marne. Une nouvelle vie en politique donc pour l'ancienne sprinteuse, qui vient tout juste de donner une interview à France Info. Elle y évoque notamment son rapport au sport et à l'athlétisme aujourd'hui. Un monde duquel elle s'est éloignée avec le temps. "Je regarde quand j'y pense. L'athlétisme reste mon sport, mais j'ai toujours préféré pratiquer que regarder, d'en être actrice. C'est vrai que cela me manque un peu de ne pas courir, de ne pas faire les compétitions, de ne pas être dans cette ambiance d'entraînement, parce que moi, c'est ce qui m'a amené à l'athlétisme, pour retrouver les copines, pour le plaisir d'être ensemble et de tisser des liens", raconte celle qui a fait rêver des générations de téléspectateurs dans les années 2000.