Actualité
Exclus
People France
Politique
Interviews
People UK
People US
Tous les thèmes
Cinéma
Johnny Depp
Blake Lively
Tom Cruise
Leïla Bekhti
Carole Bouquet
Gérard Depardieu
Sophie Marceau
Pierre Niney
Juliette Binoche
Emmanuelle Béart
Séries
Demain nous appartient
Ici tout commence
Plus Belle la Vie
Un si grand soleil
TV
Télé Réalité
Familles nombreuses
Koh-Lanta
Danse avec les Stars
L'Amour est dans le pré
Mariés au premier regard
Pékin Express
Top Chef
Les Anges
Les Marseillais
Miss France
TPMP
Musique
Star Academy
The Voice
Eurovision
Céline Dion
Amel Bent
Louane Emera
Vitaa
Slimane
Jenifer
Britney Spears
Lady Gaga
Florent Pagny
Mode
Fashion Week
Défilés
Mannequins
Looks
Beauté des stars
Silhouettes de stars
Royauté
Faits divers
Justice
Police
Insolite
Bons plans
NEWSLETTER

Clémentine Sarlat harcelée à France 2 : Alain Vernon, licencié, riposte

Clémentine Sarlat harcelée à France 2 : Alain Vernon, licencié, riposte
Par Liane Lazaar Rédactrice
Liane Lazaar est rédactrice web rattachée au pôle TV de Purepeople.com. Elle connaît autant le parcours de Jean-Pierre Pernaut sur TF1 que les derniers rebondissements des candidats de télé-réalité et a un goût prononcé pour les histoires de coeur.
Clémentine Sarlat a vécu un cauchemar lorsqu'elle était journaliste au service des sports de France 2. Victime de harcèlement, elle a initié une enquête qui a mené au licenciement de trois salariés, dont Alain Vernon. Ce dernier se défend de tout comportement déplacé auprès du Parisien et révèle son intention d'attaquer France Télévisions. Et il n'est pas le seul

Des blagues sexistes, des gestes déplacés, du harcèlement moral... Clémentine Sarlat garde un très mauvais souvenir de son passage à France Télévisions où pendant cinq ans, elle a tenté de s'imposer en tant que journaliste sportive dans ce milieu très masculin. Mais, en 2018, elle décide subitement de claquer la porte. Lors d'une interview pour L'Équipe, elle levait alors le voile sur le calvaire qu'elle a vécu. "J'allais à Stade 2 en pleurant. (...) Lors d'un duplex, j'ai entendu dans l'oreillette un homme en régie dire : 'Tu crois qu'elle suce elle aussi ?' C'est violent. Aux sports, c'était beaucoup plus sournois, à propos de mes compétences, ou alors des blagues bien lourdes." Un véritable traumatisme pour celle qui est enceinte de son deuxième enfant.

Après s'être longtemps "demandé si c'était assez grave pour prendre la parole", Clémentine dénonce et reçoit le soutien de France Télévisions qui, à travers un communiqué officiel, annonce l'ouverte d'une enquête interne. Le 1er août dernier, le verdict est tombé : trois salariés du service des sports vont être licenciés et un quatrième reçoit un blâme. Un résultat qui donne raison à la journaliste de 32 ans, au grand dam d'Alain Vernon, l'un des salariés licenciés.

#MeToo m'a tué

Contacté par Le Parisien , la figure historique de France 2 se dit "abasourdi" par la nouvelle assurant ne pas vouloir s'arrêter là et se tourner à son tour vers la justice. "Mon licenciement, comme ceux de mes deux camarades que je soutiens de tout coeur, est incompréhensible et inadmissible. Je vais évidemment le contester aux prud'hommes." Selon lui, il s'agit d'un "licenciement abusif" basé sur "des dénonciations mensongères, des propos diffamatoires". "Je n'ai jamais prononcé les phrases que l'on me reproche. Je n'ai jamais franchi de ligne rouge dans mon travail", se défend-t-il dans les colonnes du journal, soulignant être marié à une employée de France Télévisions qui aurait "été mise au courant" s'il avait harcelé des femmes au travail.

Par ailleurs, Alain Vernon se définit comme "l'un des plus féministes de la rédaction" et assure s'être toujours battu pour que des femmes intègrent les services des sports. "Bref, si j'étais misogyne, ça se saurait", résume-t-il, lui qui est visé par les plaintes de trois femmes. Et pour lui de conclure de manière très cash : "On a été sacrifié pour l'exemple. Je dénonce une chasse aux sorcières et aux hommes, menée par un féminisme aveugle. #MeToo m'a tué."

Tout comme Alain Vernon, Pierre-Etienne Léonard, l'un des trois journalistes de la direction des sports de France Télévisions licenciés, va également contester son éviction devant les prud'hommes. Une annonce faite vendredi 7 août par son avocate. "Le motif de licenciement est totalement infondé", a souligné son conseil Mathilde Derudet dans un communiqué.

Son client entend bien faire valoir devant cette instance "l'absence totale du moindre comportement ou du moindre propos discriminatoire en apportant de nombreux témoignages", a ajout2 l'avocate, membre du cabinet fondé par l'ancien secrétaire d'Etat aux Sports Thierry Braillard.

L'avocate estime que le motif du licenciement de son client est relatif à un "contexte général, alors qu'aucun fait directement imputable ne peut lui être reproché".

Abonnez-vous à Purepeople sur facebook
En vidéos
×

Téléchargez l'application et recevez les alertes de la rédaction en temps réel

Store Image