François Berléand est actuellement sous les projecteurs grâce à sa pièce L’Expérience théâtrale au théâtre de la Michodière à Paris, mais ce samedi 25 octobre sur RTL, c’est pour une toute autre histoire qu’on l’a retrouvé… beaucoup moins drôle. Invité de On refait la télé, le comédien de 73 ans est revenu sur une mésaventure immobilière qui lui a coûté une véritable fortune.
Tout commence avec une vieille ferme au Pays basque, achetée à prix mini. François Berléand raconte : "Ça, c’était une belle arnaque… Et évidemment par un copain", avant de qualifier ce dernier de "sale mec". L’acteur explique comment il a été floué : l’architecte recommandé par ce fameux ami a commencé les travaux et, pris par ses tournages, Berléand devait suivre à distance. "Il m’envoyait en fin de compte des photos d’un autre chantier… C’était assez incroyable", confie celui qui aurait ainsi déboursé 450 000 euros sans le moindre résultat.
En 2023, de passage dans la troisième saison de L’Agence, il expliquait faire face à une terrible déconvenue immobilière. Contrairement à d’autres, il n’avait pas contacté la famille Kretz pour trouver un nouveau bien mais pour se débarrasser de sa ferme en travaux depuis des années et dans un état désastreux. "On m'avait fait miroiter des choses extraordinaires et les entreprises qui ont travaillé ont toutes fait faillite les unes après les autres. Les associés se rejettent la faute. Après, une autre entreprise est venue en disant qu'on allait s'occuper de moi. Ça, c'était avant le confinement et je les attends toujours", racontait-il.
Les Kretz lui ont alors proposé de revendre la maison à une entreprise de bâtiment pour 450 000 euros seulement. "Impossible. Ce n'est même pas envisageable. Moi, je ne peux pas, j'ai un crédit à rembourser de 585 000 euros. Je n'en peux plus de payer pour cette ruine ! On m'a escroqué ! D'ailleurs j'ai porté plainte grâce à vous. J'ai un constat d'huissier, j'ai pris enfin conscience de la gravité des choses", confiait-il.
À son arrivée sur place, la réalité est frappante : les travaux ne tiennent pas debout. "J’avais des dressings qui étaient plus grands que la chambre, c’était n’importe quoi, ni fait ni à faire", déplore l’acteur. Et la facture ? 450 000 euros, envolés. Malgré toutes les preuves, la justice n’a pas pu l’aider : "C’est pour ça qu’il y a plein d’escrocs qui courent les rues en France parce que la justice, malheureusement, n’a pas que ça à faire", explique François Berléand, qui a finalement choisi de tourner la page. "On m’a fait une proposition, je perdais de l’argent, tant pis. Au moins j’étais débarrassé de ça et l’histoire était derrière moi".
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