Clémence Castel fête aujourd'hui ses 40 ans. Rendue célèbre par ses quatre participations à Koh-Lanta et ses deux victoires, l'aventurière anime désormais une émission sur France 3. Un rôle qui lui plaît beaucoup, et qu'elle se verrait bien continuer à jouer, au milieu de ses innombrables activités... Quant à repartir pour une cinquième aventure Koh-Lanta, elle est réservée...
Parlez-nous de Ma petite escapade, l'émission que vous animez sur France 3 ?
C'est la première fois qu'on me fait confiance pour incarner une émission. Le concept m'a plu tout de suite parce qu'il y avait de l'humain, de la découverte, un petit peu d'aventure aussi. Il me permet de continuer à apprendre le métier parce qu'à la base, je ne suis ni journaliste, ni animatrice. C'est un magnifique projet pour me sentir de plus en plus à l'aise dans ce rôle d'animatrice.
Quel est son concept ?
Sur chaque émission, j'ai un invité. La particularité de tous mes invités, c'est qu'ils sont très investis auprès d'associations ou dans des combats divers et variés. Ils sont tournés vers les autres et très généreux. Pendant les deux jours du tournage, on leur fait découvrir un coin de Normandie à travers des activités qu'ils rêvent de faire. Donc chaque émission est différente parce qu'on s'adapte. J'ai tourné avec une petite fille de 10 ans, et j'ai eu aussi une invitée qui avait 82 ans. Il y a des émissions plus sportives, comme celle que j'ai faite avec un pompier. D'autres plus culturelles. Hier, je tournais avec une personne en situation de handicap. Je me suis initiée au handisport sur un stade d'athlétisme. C'est très enrichissant et ça m'ouvre à des univers que je ne connaissais pas.
Ça vous donne des envies d'animer d'autres émissions ?
Je pense que rien ne se fait par hasard. Cette émission sur France 3 Normandie, c'est une opportunité incroyable parce que je suis sur le terrain, je me sens de plus en plus à l'aise face à la caméra avec mes invités. Si on me propose d'autres concepts qui me correspondent, pourquoi dire non. C'est un exercice qui me plaît.
Quelle émission rêveriez-vous d'animer?
J'adore Olivier Minne, j'ai une admiration sans borne pour ce qu'il fait. J'ai fait quatre fois Fort Boyard et je trouve qu'il l'anime formidablement bien et je lui souhaite de le faire encore de longues années. Animer une émission d'aventures comme Fort Boyard, ça me ferait rêver. Il y a tout ce que j'aime dedans.
Vous êtes Normande depuis de longues années, mais votre terre d'origine, c'est le sud-ouest, vous y revenez parfois ?
J'y ai toute ma famille donc j'y retourne deux ou trois fois par an pour voir ma famille me ressourcer. Les montagnes ariégeoises m'ont vue grandir et à chaque fois que j'y retourne, ça me fait plaisir.
Comment faites-vous pour que la notoriété ne vous change pas ?
Je me suis dit qu'il fallait garder une activité "normale" à côté et surtout, garder son libre arbitre, ne pas se forcer à faire les choses pour les beaux yeux des autres ou pour des raisons financières, parce que c'est le meilleur moyen de faire les mauvais choix.
Comment choisissez-vous vos collaborations sur vos réseaux sociaux ?
Je m'interroge toujours : "est-ce que j'ai envie de m'allier, de faire des partenariats avec cette marque, est-ce que je suis à l'aise avec elle, ai-je du plaisir à l'utiliser ?" Je n'ai pas envie de me forcer. Comme j'ai un travail à côté, je n'ai pas de pression financière. C'est quelque chose qui arrive en plus, c'est pour moi la cerise sur le gâteau.
Et l'exposition de votre vie sur les réseaux ?
Je partage ce que j'ai envie de partager, puis il y a des choses qui restent dans la sphère privée. Même si je suis loin d'avoir un millions d'abonnés, j'ai la chance d'avoir une communauté très bienveillante, je n'ai quasiment jamais de messages négatifs,
Koh Lanta, jamais quatre sans cinq ?
Je pense avoir fait le tour de Koh-Lanta et m'être prouvé ce que j'avais à me prouver à différents moments de ma vie. J'en suis très fière. Je me dis aussi que c'est bien de laisser la place à d'autres personnes. Mais si demain la production me propose de le refaire, est-ce que je serais capable de dire non ? Je ne sais pas parce que malgré tout, à chaque fois, c'est une émission qui m'a fait évoluer, qui m'a fait grandir, rencontrer de nouvelles personnes, découvrir de nouveaux horizons, un nouveau pays, et j'adore l'aventure. Ce qui pourrait me faire dire non, ce sont mes enfants, parce qu'à chaque fois, c'est quand même un vrai sacrifice de les laisser. Donc c'est s'imposer à soi-même ce sacrifice, et c'est le leur imposer aussi, parce qu'un mois et demi sans leur maman, c'est pas facile.
Qui les gardait quand vous partiez ?
On s'est toujours arrangé avec leur papa, Mathieu, pour qu'il gère l'intendance pendant ce temps-là. Mais c'est vrai que c'est pas anodin de partir pendant un mois et demi, et au retour, il faut arriver à retrouver sa place et l'équilibre qui était celui d'avant. Donc c'est pas anodin pour le côté familial, et c'est ce qui pourrait me faire dire non.
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