Jeudi 27 novembre 2025, un nouveau numéro de Complément d'enquête a été diffusé dès 23h sur France 2. Et pas des moindres puisque celui-ci était consacré à CNews, et plus particulièrement à ses méthodes éditoriales jugées douteuses. Il est notamment souvent reproché à la chaîne appartenant à Vincent Bolloré de ne pas respecter le pluralisme lorsqu'il s'agit des politiques invités en plateau, lesquels seraient principalement issus de l'extrême droite.
Des questionnements portés par Reporters sans frontières (RSF), à l'origine de l'enquête sur CNews, qui a provoqué l'intervention de l'Arcom. Et le régulateur de l’audiovisuel a décidé, à quelques heures de la diffusion de Complément d'enquête, qu'il n'y avait pas de manquement de la part de la chaîne. Ainsi, une partie du reportage de France 2 a dû être coupée en urgence.
Ce qui n'a pas manqué de faire réagir Pascal Praud, star de CNews, au lendemain. C'est d'abord sur les ondes d'Europe 1 que le journaliste a pris la parole. "Ce qui est sidérant c'est vraiment le 'tout ça pour ça'. Parce qu'il n'y a rien ! J'ai regardé hier, j'avais quasiment le fou rire. Y a rien", a-t-il constaté. Et de poursuivre : "Ce qui a été terrible dans la journée d'hier c'est que le coeur de la démonstration du reportage est d'expliquer que le pluralisme n'est pas respecté, or l'Arcom, gendarme de l'audiovisuel, a démenti cette information ou cette fake news du RSF. Nos amis de Complément d'enquête ont été obligés de retirer je ne sais combien de minutes de leur reportage à deux heures de la diffusion. Et c'est le coeur de leur démonstration et l'Arcom leur dit 'non, Cnews respecte le pluralisme politique'. Donc évidemment, cette enquête fait pschitt".
De manière plus générale, Pascal Praud a estimé que l'enquête du magazine d'investigation était tout simplement vide et que la seule "révélation fracassante" était qu'il aimait beaucoup Nicolas Sarkozy. "Je suis démasqué", a-t-il plaisanté dans la matinale de la station de radio. Plus sérieusement, le présentateur s'offusque du budget utilisé par France Télévisions pour mettre en boîte cette enquête. "Paraît-il que leur reportage a coûté 400 000 euros, le service public de l'audiovisuel c'est 4 milliards, donc je pense que c'est une vraie question : est-ce que l'argent des français doit passer en ça ?", interroge-t-il.
Ce sujet, Pascal Praud l'a ensuite récupéré dans son émission L'Heure des Pros sur Cnews, tenant le même discours. Quoi qu'il en soit, cet inédit de Complément d'enquête a été très suivi et a permis au programme de réaliser ses meilleures audiences depuis la rentrée avec près de 1,1 million de téléspectateurs recensés derrière leurs écrans.

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