C'est l'une des marques de fabrique de GQ : réunir deux personnalités pour une "conversation épique" qui donne lieu à des confidences inédites devant les caméras du média. Après Robert Pattinson et Bong Joon-ho, Timothée Chalamet et Martin Scorsese, Robert De Niro et Al Pacino, ce fut au tour de Thomas Pesquet et Jean-Pascal Zadi de se prêter à l'exercice. Le dernier maître de cérémonie des César a ainsi rencontré l'astronaute normand dans les locaux de l'Agence spatiale européenne, à Cologne, en Allemagne. "Quand je t'ai vu, ça m'a un peu fait quelque chose", a confié en préambule celui qui fait la promotion de son dernier long-métrage, Le Grand Déplacement, actuellement disponible dans les salles obscures. Dans cette fiction, le réalisateur joue un pilote de chasse français d'origine ivoirienne qui s'envole pour la planète Nardal pour la première mission spatiale africaine de l'histoire du continent. Une intrigue qui fait écho au travail de son interlocuteur. Ce dernier est devenu l'une des célébrités préférées des Français depuis qu'il est parti dans l'espace à deux reprises : en 2016 pour la mission Proxima puis en 2021 pour la mission Alpha où il devient commandant de la Station spatiale internationale (ISS). Une première pour un ressortissant tricolore.
Grâce à ses prouesses, Thomas Pesquet a une image de gendre idéal. "Tu n'en as pas marre que les gens disent que tu es parfait. Parce que c'est vraiment le truc que l'on voit de toi", lui a lancé le comédien dans un extrait publié ce mardi 8 juillet 2025 sur les réseaux sociaux de GQ France. Une réflexion qui agace le principal intéressé : "Non mais, en plus, c'est tellement cliché parce que ce n'est pas vrai, a-t-il assuré. Ce n'est pas parce que tu fais une sélection d'astronautes et que tu as fait des tests psychotechniques et que tu parles trois langues que tu es parfait." Et Jean-Pascal Zadi de prendre la défense de ses admirateurs : "Les gens ont ça en tête : tu parles trois langues, tu es beau gosse, tu sens bon, tu as fait des tests psychotechniques, tu transpires pas, tu es super sympa, tu es parfait", a-t-il approuvé, sourire aux lèvres.
Et le compagnon de l'ingénieure agronome Anne Mottet de mettre fin à cette opinion : "Ce qui est drôle c'est que t'as une image qui est projetée sur toi et presque quoi que tu fasses, ça change rien. Moi je dis aux gens, je ne suis pas très bon pour courir les marathons et tout ça", a-t-il fait savoir. Et d'expliquer pourquoi : "J'aime pas, je suis trop lourd, ce n'est pas mon truc. Donc je cours parce qu'il faut courir mais jamais de ma vie je ferai des gros marathons, des ultratrails et tout ça." Tout en estimant ceux qui s'y adonnent : "Il y a plein de gens qui en font, je suis hyper impressionné." Puis de revenir sur l'admiration absolue que certains lui portent : "Quand je dis que je suis nul, les gens disent : Oh, qu'est-ce qu'il est modeste ! Ils ne me croient pas ! Et ça, c'est très bizarre quand même", a-t-il conclu.
player2