






Le 25 avril 2025, Michel Polnareff sortira un nouvel album intitulé Un temps pour elles. En tournée dès le 6 mai malgré quelques soucis de santé, le chanteur est revenu pour Audrey Crespo-Mara sur son douloureux passé et sur l’éducation de son fils unique, Louka. Dans Sept à Huit, il a évoqué la violence de son père, qui l’a mis au piano très jeune et lui imposait de longues heures d’entraînement. Il se souvient qu’à chaque fausse note, il avait droit à la fessée avec la ceinture “du côté de la boucle”.
Si l’artiste de 80 ans dit avoir pardonné à son père, il regrette : “C’est facile de taper sur un môme qui ne peut pas se défendre”. Son enfant, il a donc décidé de le traiter à l’opposé : “Qu’est-ce que mon père ferait dans cette situation là ? Je ferais exactement le contraire !”. L’interprète de Tout, tout pour ma chérie est catégorique : il n’a “jamais, jamais, jamais levé la main sur lui”. Pour lui, c’est “impensable”.
Son fils Louka, qu’il a eu avec Danyellah (dont il est actuellement séparé), a aujourd’hui 14 ans. S’il n’est pas son géniteur, Michel Polnareff l’a mis au monde. Sur TF1, il se souvient qu’il était 2 ou 3 heures du matin, et que la sage-femme censée aider à accoucher la future mère était à 40 km de chez eux. Il a donc dû s’en charger dans leur baignoire.
Le compositeur français installé aux États-Unis depuis 50 ans se rappelle qu’il n’était pas du tout prêt mais qu’il savait deux choses : “Pour que l’enfant soit vivant, tant que la mère respire, c’est bon, ; et il faut mettre la main sous sa nuque, parce que sinon, il meurt”. Heureusement, il est sorti dans de bonnes conditions.
Très différent de son père donc, Michel Polnareff adore son fils, qui pourrait vivre des soucis d’héritage à la Johnny Hallyday. Même lorsqu’il est devenu célèbre, le chanteur n’a pas eu le soutien de son père, bien au contraire. Après l’affiche où il montre ses fesses en 1972 pour annoncer ses concerts, son père avait appelé le préfet de Paris, pour le “punir”. Il sera d’ailleurs condamné pour attentat à la pudeur, alors que c’était une blague : “Ça a été pris au premier degré alors que c’était au 60e”. Un père déterminé à ne pas reproduire ces erreurs sur son enfant.