Mercredi 1er octobre, Kendji Girac a fait paraître son livre autobiographique très attendu appelé Mi Vida. A travers ses pages, le chanteur révélé dans The Voice à l'âge de 18 ans y raconte sa jeunesse, son parcours, le succès qu'il a rencontré rapidement et tout ce qui a pu le mener à cette nuit du 21 au 22 avril 2024, lorsqu'il a failli perdre la vie après s'être accidentellement tiré dessus suite à une surconsommation d'alcool.
Le papa de deux enfants, Eva (née en janvier 2021) et Darel (arrivé en mai 2025) a depuis totalement arrêté de boire et s'est tourné vers la musique dans l'idée de se repentir. Dans son livre, l'artiste de 29 ans espère apporter par ailleurs davantage d'éléments de réponses sur cet épisode dramatique. Mais ce n'est pas tout, son récit est aussi l'occasion d'apprendre à le connaître plus en profondeur. C'est pour cela qu'il y raconte comment il a été confronté à la mort très jeune, au sein de son clan.
"J'avais neuf ou dix ans peut être, j'ai perdu ma première petite nièce, la fille de ma sœur Sophie. Elle était née prématurée, avec de grandes difficultés à respirer. Les mois qui ont suivi sa naissance, elle devait rester dans un centre médical dédié aux enfants malades. J'allais la voir toutes les semaines avec ma mère. J'étais très heureux d'être un si jeune tonton, j'avais hâte de la choyer et de lui apprendre plein de choses. Je ne mesurais pas bien ses problèmes de santé et ce qu'elle devait endurer pour survivre", se souvient-il à travers ses pages.
Et de continuer avec ses confidences difficiles : "Elle a fini par mourir, elle avait un an. La vie s'est arrachée d'un coup. Je me souviens de la veillée organisée pour elle, du silence épais comme un brouillard tout autour de la caravane et des cris des mamàs qui parfois fendaient l'air. Je me souviens des pleurs de ma mère et de la douleur impossible de ma sœur. Surtout, je garde l'image du visage endormi de ma nièce et de sa dernière tenue dans son tout petit cercueil blanc".
De cette épreuve, Kendji Girac en a tiré une leçon qui ne l'a jamais quitté. "Sa mort m'a peut être donné une sensation de courage, les années d'après. J'ai souvent pensé qu'elle me regardait, qu'elle n'était pas loin", lit-on.