Julien Dassin, fils cadet du chanteur emblématique Joe Dassin, a grandi dans l'ombre d'un père qu'il n'a jamais connu… Né en mars 1980, il n'avait que cinq mois lorsque Joe Dassin est décédé d'une crise cardiaque à Tahiti. Élevé par sa mère, Christine Delvaux, Julien a connu une enfance marquée par la célébrité paternelle, mais aussi par des épreuves personnelles. À l'âge de 15 ans, Julien perd sa mère, emportée par une crise d'asthme. Cette double perte le confronte précocement à des responsabilités inhabituelles pour un adolescent. Il se retrouve à gérer l'héritage artistique de son père, collaborant avec la maison de disques Sony pour préserver et promouvoir le répertoire de Joe Dassin. Cette immersion précoce dans le monde de la musique l'amène à embrasser une carrière artistique.
Julien Dassin s'est distingué en rendant hommage à son père à travers des spectacles tels que Il était une fois... Joe Dassin, Joe Dassin Story mais aussi Salut ! pour lequel il est actuellement en tournée. Il a également collaboré avec les Chœurs de l'Armée Rouge pour revisiter les classiques de Joe Dassin, apportant une touche contemporaine à ces chansons intemporelles. Interviewé par nos confrères de Paris Match dans leur numéro du 28 mai, le chanteur est revenu sur l'héritage de son père et en a profité pour parler de sa regrettée maman. Il s'est notamment confié sur le manque d'un père qu'il n'a jamais connu : "J’ai du mal à dire 'papa' lorsque je l’évoque, je préfère dire 'Dassin', ou 'Joe'. C’est ma pudeur d’enfant qui n’a jamais eu l’occasion de faire résonner l’un des plus beaux mots qu’un adulte puisse entendre à son oreille : 'papa.'" Celui qui publie le livre Il était une fois nous deux - Joe Dassin, mon père aux éditions de L'Archipel a tenu à mettre les points sur les i au sujet d'une rumeur persistante concernant Christine, sa mère. "Elle n’était pas une fan comme j’ai pu le lire, Joe a dû s’accrocher pour la séduire ! Elle était libre, brillante, sûre d’elle", a-t-il tenu à préciser à nos confrères.
Julien Dassin s’est aussi livré sur la demeure familiale de Feucherolles, dans les Yvelines, autrefois un rêve devenu réalité pour Joe Dassin, et qui s’est peu à peu chargée d’un poids émotionnel difficile à porter. Si cette maison a parfois été un refuge, elle est également le lieu de souvenirs douloureux… "Cette maison avait quelque chose de hanté", a-t-il confié avec gravité à Paris Match. Et de raconter : "Un soir, la télé s’est interrompue brutalement. Une lumière diffuse provenait des immenses combles de la maison… Ils étaient en feu." Ce soir-là, une partie précieuse du patrimoine artistique de Joe Dassin a disparu : lettres de fans, photographies, enregistrements, costumes… tout réduit en cendres. "Après le décès de ma mère, j’ai décidé de m’en séparer pour enfin commencer ma vie", a précisé l’artiste.

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