Kingsley Coman bientôt jugé pour violences conjugales: "Ça ne lui ressemble pas"

Il n'est pas connu comme figurant sur la liste des bad boys du football français. Kingsley Coman en a surpris plus d'un en se retrouvant impliqué dans une affaire de violences conjugales.

Le 27 juin, Europe 1 rapportait que le célèbre attaquant de l'équipe de France et du Bayern Munich, qui a tout récemment fêté ses 21 ans, avait été placé en garde à vue le 26 juin après une plainte pour violences conjugales déposée par son ex-compagne, Sephora Goignan.

Entendu durant plusieurs heures par la police de Chessy (Seine-et-Marne), le jeune footballeur originaire de la région parisienne a reconnu s'en être pris à celle qui exerce le métier de mannequin et avec qui il vit une rupture particulièrement délicate. Le couple en pleine séparation s'est d'abord disputé une première fois le samedi 24 juin, puis le lundi 26. La cause de conflit évoquée par Europe 1 concernait un gros contrat publicitaire qui aurait échappé à Kingsley Coman.

Au lendemain de la révélation du placement en garde à vue du jeune attaquant, L'Équipe dévoile de nouveaux détails dans son édition du 28 juin. Après avoir mené l'enquête, le quotidien sportif écrit que Sephora Goignan "aurait subtilisé les codes du compte Instagram du joueur et l'aurait supprimé". Effectivement, à l'heure où nous rédigeons ces lignes, le compte Instagram de Kingsley Coman est toujours inactif. "Coman devait s'en servir pour une opération promotionnelle", une collaboration qui n'a donc pas pu avoir lieu.

Interrogé par L'Équipe, l'un de ses anciens formateurs évoque un joueur tout sauf violent. "Ça ne lui ressemble pas. Il est toujours maître de lui-même et respectueux. D'autres jeunes du centre ont davantage le profil pour basculer dans la rubrique faits divers", commente-t-il.

Kingsley Coman sera jugé à la rentrée lors d'une audience en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), soit en plaidé-coupable, alors que Sephora Goignon s'est vu prescrire une incapacité temporaire de travail (ITT) inférieure à huit jours. L'attaquant "ne devrait pas être trop lourdement condamné" selon L'Équipe.

Olivia Maunoury