






Ce vendredi 18 avril 2025, c’est dans sa nouvelle boutique parisienne à la devanture rouge éclatant, nichée rue des Martyrs, que Jean-Alexandre Trogneux a accueilli les journalistes de Gala. Souriant, passionné, ce dernier semble savourer ce nouveau chapitre pour la Maison Trogneux. Mais derrière l’enthousiasme se cache une blessure plus profonde. En mai 2023, son fils, Jean-Baptiste, alors âgé de 30 ans, était violemment agressé devant sa chocolaterie à Amiens, en marge d'une manifestation contre la réforme des retraites. Un drame qui a bouleversé toute la famille.
"Jean-Baptiste est jeune, donc il est tout de suite reparti de l’avant. Moi, j’avoue avoir eu plus de mal à comprendre cette haine. Pour la première fois de ma vie, j’ai dû aller voir un psy", a d'abord confié Jean-Alexandre Trogneux, neveu de Brigitte Macron, dans cet entretien exclusif. Touché en plein cœur, le patriarche n’a pas caché son désarroi face à cette violence gratuite. "Mon fils aurait pu y passer, sans l’intervention d’un voisin", a-t-il rappelé avec gravité.
L’agression, jugée en juin 2023, avait conduit à la condamnation de deux hommes à douze et quinze mois de prison ferme selon les informations du Monde. Un acte qui, malgré les apparences, n’a pas laissé la famille Trogneux indemne. "Toute la famille a été très choquée. Mais aujourd’hui, nous avons tourné la page. Et puis, le chocolat, c’est le meilleur médicament pour aller mieux !", a-t-il glissé à nos confrères.
Malgré les épreuves, Jean-Alexandre Trogneux continue de porter haut les couleurs de la Maison Trogneux. Fondée en 1872 à Amiens, l’enseigne, célèbre pour ses macarons d’Amiens au miel et aux amandes amères, rayonne désormais dans toute la France. Après Lille, Arras ou encore Le Touquet, c’est au cœur de la capitale que la famille pose ses valises gourmandes.
Mais si le nom Trogneux est indissociable de celui de Brigitte Macron depuis 2017, Jean-Alexandre tient à le rappeler : "Beaucoup ont compris que nous n’avons aucun lien avec la politique du président". Loin des clivages, ce dernier préfère évoquer la transmission, qu’il a assurée en 2019 à son fils Jean-Baptiste. "J’ai voulu lui laisser une totale liberté et il s’en sort très bien. C’est un grand bosseur", s’est-il réjoui auprès de Gala.
Aujourd’hui, c’est même la sixième génération qui fait prospérer la maison, avec un chiffre d’affaires doublé sous l’impulsion de Jean-Baptiste Trogneux. L’avenir ? Il le voit en famille, comme toujours. Jean Sin Yin, son petit-fils, pourrait bien reprendre le flambeau un jour. Et pourquoi pas sa fille Margaux. Car chez les Trogneux, la famille, c’est sacré. Tout comme le chocolat.