





Jusqu'au 13 juin prochain, c'est l'événement à Nice. Une cinquantaine de chefs d'État se réunissent pour la Conférence des Nations Unis. Et à cette occasion, France 2 se mobilise ce mardi 10 juin. En effet, une émission est proposée en prime time autour des océans et l'état critique dans lequel ils se trouvent. Intitulée Urgence océans : un sommet pour tout changer, elle est présentée par Léa Salamé et Hugo Clément, deux personnalités très engagées et bien connues des Français.
Léa Salamé est notamment une figure de la Deux depuis plusieurs années, notamment grâce à Quelle époque ! diffusée tous les samedis soirs. Pourtant, le public ne sait peut être pas que la journaliste ne s'appelle en réalité pas Léa. En effet, à l'adolescence, elle a décidé d'adopter son deuxième prénom et de laisser de côté celui dont elle avait véritablement hérité à la naissance, à savoir Hala, qui faisait honneur à ses origines libanaises.
Je sentais ce racisme autour de ce prénom
Elle s'en était expliqué dans l'émission La petite histoire des noms de stars, sur ICI au micro de Patrice Gascoin. "C'était le prénom qu'aimait ma mère et en fait j'ai changé, enfin je l'ai inversé en réalité. Parce que c'était Hala Léa et c'est devenu Léa Hala quand j'avais 13 ans", confiait-elle. Et d'expliquer : "Parce qu'à l'école, mes copains n'arrivaient pas à prononcer le 'h' donc ils disaient 'Allah Salamé'. Ils me disaient : 'Tes parents t’ont appelée Dieu ?' et je sentais ce racisme autour de ce prénom qui n'arrivait pas à passer".
Alors, malgré l'amour qu'elle portait pour "Hala", Léa Salamé s'en est défait en raison de trop de souffrance. "En libanais, Hala veut dire 'bienvenue' et c’est un prénom très courant au Liban mais j'avais dit à mes parents que je souffrais de ce prénom. Et donc ma mère a eu l'idée d'inverser avec Léa", a-t-elle continué.