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Mathilde Seigner , timide ? Surprenant adjectif pour la comédienne française connue pour son naturel et son franc-parler qui lui joue parfois des tours. Pourtant, c'est bien le terme qu'utilise son amie, Catherine Lara, pour la qualifier, ajoutant que c'est sa timidité qui provoquerait en fait tant de culot. Dans les pages du magazine Gala, l'actrice se révèle sous un jour coquin, posant en culotte et les mains cachant ses seins, et se fait tirer le portrait par ses amis.
Le 24 février, Mathilde Seigner embarrasse en remettant le César du meilleur second rôle à Michel Blanc pour l'Exercice de l'Etat, tout en précisant qu'elle aurait aimé que JoeyStarr remporte le prix pour Polisse, elle qui tourne avec lui dans le film Max. Des propos qui ont provoqué un déferlement de critiques, plus ou moins assassines, mais que la comédienne explique tout simplement : il s'agissait d'une maladresse. Elle reconnaît son tort, n'hésitant pas à dire que ses parents ont eu honte en voyant la scène, mais s'insurge contre la campagne de dénigrement qui a suivi : "Je ne venais pas me réjouir que Marine Le Pen ait enfin obtenu ses 500 signatures ou un truc du genre !"
A présent, ce sont donc des mots bienveillants auxquels elle a le droit. Ceux de Catherine Lara : "Il y a chez elle beaucoup de petites blessures sur lesquelles elle a construit une carapace", ou de la réalisatrice Alexandra Leclère, qui vient de la diriger dans Maman : "Pour sa défense, il faut savoir que dans son entourage, tout le monde donnait JoeyStarr gagnant ce soir-là." La cinéaste ajoutera que, contrairement à ce que l'on peut croire, Mathilde Seigner a besoin qu'on lui dise qu'on l'aime, et Eric Elmosnino, son partenaire dans La Guerre des boutons, dira : "Le grand public sent qu'il n'y a pas de mensonge dans sa manière d'être."
Son fort tempérament ne l'empêche donc pas de vouloir être appréciée pour ce qu'elle est. Du caractère, son fils Louis aussi en a, voire trop : il sait déjà trop bien répondre avec désinvolture ! Dixit sa marraine Catherine Lara.
Dans Maman, au cinéma le 9 mai, on pourra prendre la mesure du talent de Mathilde Seigner. Elle joue dans ce film une femme qui kidnappe avec sa soeur sa mère pour obtenir d'elle l'affection qu'elles n'ont jamais eue. L'héroïne de Camping se voit donc plus dans ce genre de cinéma, plus intimiste : "J'en ai un peu marre de faire des films pour lesquels on ne retient que le montant de mon cachet." La suite sera donc Bowling, où des femmes se battent pour sauver une maternité, et Max, où elle incarne une prostituée. Des personnages forts qui devraient faire oublier son salaire.
Retrouvez l'intégralité du sujet dans le magazine Gala du 2 mai
Le 24 février, Mathilde Seigner embarrasse en remettant le César du meilleur second rôle à Michel Blanc pour l'Exercice de l'Etat, tout en précisant qu'elle aurait aimé que JoeyStarr remporte le prix pour Polisse, elle qui tourne avec lui dans le film Max. Des propos qui ont provoqué un déferlement de critiques, plus ou moins assassines, mais que la comédienne explique tout simplement : il s'agissait d'une maladresse. Elle reconnaît son tort, n'hésitant pas à dire que ses parents ont eu honte en voyant la scène, mais s'insurge contre la campagne de dénigrement qui a suivi : "Je ne venais pas me réjouir que Marine Le Pen ait enfin obtenu ses 500 signatures ou un truc du genre !"
A présent, ce sont donc des mots bienveillants auxquels elle a le droit. Ceux de Catherine Lara : "Il y a chez elle beaucoup de petites blessures sur lesquelles elle a construit une carapace", ou de la réalisatrice Alexandra Leclère, qui vient de la diriger dans Maman : "Pour sa défense, il faut savoir que dans son entourage, tout le monde donnait JoeyStarr gagnant ce soir-là." La cinéaste ajoutera que, contrairement à ce que l'on peut croire, Mathilde Seigner a besoin qu'on lui dise qu'on l'aime, et Eric Elmosnino, son partenaire dans La Guerre des boutons, dira : "Le grand public sent qu'il n'y a pas de mensonge dans sa manière d'être."
Son fort tempérament ne l'empêche donc pas de vouloir être appréciée pour ce qu'elle est. Du caractère, son fils Louis aussi en a, voire trop : il sait déjà trop bien répondre avec désinvolture ! Dixit sa marraine Catherine Lara.
Dans Maman, au cinéma le 9 mai, on pourra prendre la mesure du talent de Mathilde Seigner. Elle joue dans ce film une femme qui kidnappe avec sa soeur sa mère pour obtenir d'elle l'affection qu'elles n'ont jamais eue. L'héroïne de Camping se voit donc plus dans ce genre de cinéma, plus intimiste : "J'en ai un peu marre de faire des films pour lesquels on ne retient que le montant de mon cachet." La suite sera donc Bowling, où des femmes se battent pour sauver une maternité, et Max, où elle incarne une prostituée. Des personnages forts qui devraient faire oublier son salaire.
Retrouvez l'intégralité du sujet dans le magazine Gala du 2 mai
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