Ancienne patineuse artistique de haut niveau, Nathalie Péchalat a toujours cultivé un rapport décomplexé à l’alimentation. Contrairement à beaucoup de sportifs, elle n’a jamais eu recours à des régimes draconiens. "Non jamais ! Il y a juste des périodes où on fait plus attention. En Russie j'ai par exemple appris que manger des pâtes ou de la viande tous les jours, ce n'était pas conseillé !", explique-t-elle dans une interview accordée au magazine Maxi.
Loin de se priver, elle assume au contraire sa gourmandise. À la question de savoir si elle pouvait concilier plaisir et performance, elle répond : "Oui quand même. Je suis une vraie gourmande : je mangeais du chocolat, des bonbons avant et après l'entraînement. Si on mange au bon moment, c'est brûlé tout de suite." Une phrase qui résume toute sa philosophie : le plaisir n’est pas un ennemi, il peut même devenir un carburant.
Cette idée de "manger au bon moment" rejoint les recommandations de Santé Magazine. Le média rappelle qu’une collation bien choisie avant l’effort stimule la combustion des graisses et améliore la performance. Inutile de s’entraîner à jeun : cela fatigue et réduit l’efficacité. Les aliments à privilégier ? Des glucides faciles à digérer, comme une banane, une tranche de pain complet ou un petit bol de flocons d’avoine. En revanche, les graisses et protéines lourdes sont à éviter juste avant l’effort car elles ralentissent la digestion. Une règle simple : privilégier l’énergie rapide, et garder le reste pour après.
Hydratation et collations légères permettent ainsi de transformer l’organisme en "machine à brûler les graisses". Une logique parfaitement résumée par celle qui possède une grande demeure dont les portes sont ouvertes aux visiteurs : "Si on mange au bon moment, c'est brûlé tout de suite."
Et lorsqu’il s’agit de se faire plaisir, celle qui a passé son été en Corse a une passion toute particulière : le fromage. "Tous les fromages, je suis normande, c'est mon héritage." Si elle devait en choisir un, ce serait "la tomme de Savoie mais pas seulement, il faut varier." Depuis la fin de sa carrière, elle rappelle à nos confrères qu'elle en consomme quotidiennement : "Depuis que j'ai arrêté ma carrière 2 fois par jour, tous les jours. Mais c'était moins souvent lorsque je m'entraînais, mais c'est seulement parce que je vivais à l'étranger et que c'était difficile d'en trouver en Russie. Maintenant je me rattrappe…" Un plaisir qu’elle aime savourer de différentes manières : "Sans rien ! Mais j'aime également le fromage cuit ou bien dans la salade, comme la salade de chèvre chaud."
Entre rigueur sportive et plaisirs gourmands, Nathalie Péchalat incarne l’équilibre : ne pas diaboliser la nourriture, mais savoir "quand" et "comment" manger.
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