"Nous York, Nous York". Trente ans après la chanson de Liza Minnelli dans le film éponyme de Scorsese, reprise par Frank Sinatra, la ville continue d'illuminer les romances du cinéma américain. Mais les Français ne sont pas en reste puisque, après Julie Delpy dans 2 Days in New York et l'escale à Broadway de Gad Elmaleh dans Un bonheur n'arrive jamais seul de James Huth, c'est au tour de Leïla Bekhti et Géraldine Nakache de prendre d'assaut la métropole dans Nous York.
En théorie, cette excursion américaine se présente comme une suite du carton Tout ce qui brille (2009). Parties main dans la main de Nanterre, Samia (Leïla Bekhti) et Gabrielle (Géraldine Nakache) sont allées poursuivre leurs rêves à New York. Trois ans plus tard, la première squatte l'appartement chic d'une star (Sienna Miller) dont elle est l'assistante, tandis que la seconde travaille dans une maison de retraite en banlieue. L'arrivée surprise de leurs trois amis d'enfance (Manu Payet, Nader Boussandel et Baptiste Lecaplain) va leur permettre de tester leur amitié et leurs rêves, bien malmenés par la réalité.
La comparaison est inévitable, et les réalisateurs Géraldine Nakache et Hervé Mimran en sont conscients : "Il ne s'agissait évidemment pas de faire Tout ce qui brille 2 mais de continuer à explorer une problématique qui nous est chère, la question de l'identité, à travers, cette fois-ci, des personnages de notre âge et via un vrai film de bande." La première affiche de la comédie confirme la chose en présentant les cinq amis dans une esthétique très à la mode - toute référence à Instragram n'est pas fortuite.
Présenté en avant-première au Festival du film d'Angoulême, Nous York est attendu au tournant. L'effet de surprise passé, Géraldine Nakache et Hervé Mimran devront prouver que Tout ce qui brille n'était pas qu'un coup de chance.
Nous York, en salles le 7 novembre.
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