Obsèques de Georges Pernoud : l'adieu de sa veuve Monique et leurs filles en Dordogne

La Dordogne était devenue la terre d'adoption de Georges Pernoud, l'emblématique animateur de l'émission Thalassa y repose depuis le 16 janvier 2021.

Dans l'après-midi du samedi, tout juste une semaine après le décès de Georges Pernoud dans un hôpital parisien, ses obsèques se sont tenues à Monestier, le petit havre de paix en Dordogne, où il habitait avec sa femme Monique. Une centaine de personnes lui a rendu un dernier hommage, apportant du soutien à la veuve de l'animateur, mais également à leurs deux filles Fanny et Julie.

Toutes deux se sont exprimées lors des obsèques. Impossible de ne pas citer Thalassa durant ce dernier adieu... "Grâce à Thalassa, tu vas rester encore longtemps vivant dans tous les coeurs et les esprits. Et puis, il y a toujours la mer, partout sur la planète, pour penser à toi, cher papa. C'est à notre tour de te dire bon vent", ont-elles témoigné avec émotion, comme l'a rapporté Le Parisien, présent sur place. À l'issue de la cérémonie, Georges Pernoud a été inhumé dans le cimetière de Monestier dans la plus stricte intimité.

Des anonymes se sont joints à la famille pour honorer la mémoire du passionné de la mer. "On voulait être là pour accompagner Georges Pernoud vers son dernier voyage et souhaiter bon vent dans l'autre monde à celui qui a bercé notre enfance", a par exemple commenté une personne présente au Parisien.

A jamais un visage incontournable de la télévision, Georges Pernoud a connu une fin de vie délicate, marquée par la maladie d'Alzheimer. Il en souffrait depuis deux ans, comme l'avait révélé Erik Berg, son dernier rédacteur en chef sur France 3, au Parisien. La maladie avait été jusqu'à emporter ses précieux souvenirs de Thalassa... "La dernière fois que je l'ai vu, c'était dans sa maison de retraite. Il ne se souvenait plus de moi ni de ses émissions. Mais il avait encore la mer en tête. Je le revois fixer un tableau de paysage de campagne au mur et me parler de bateaux", avait déclaré le journaliste au Parisien.