"Pour moi, la frontalière..." : Patricia Kaas a chanté en Russie invitée par Poutine, un choix sur lequel elle ne mâche pas ses mots

Les fans de Patricia Kaas ne s'attendaient sans doute plus à entendre leur chanteuse préférée. Mais le 1er février dernier, l’artiste en couple et comblée à 58 ans est revenue sur le devant de la scène. Non pas pour une tournée de tous les Zéniths de France et d’Europe, mais pour coacher et guider les talents de la nouvelle saison de The Voice. Auprès de Zaz, Florent Pagny ou encore Vianney, Patricia Kaas donne de la voix et aiguille ceux qui rêvent d’une carrière comme la sienne : “C’est une belle opportunité d’être juste moi-même comme mes proches me connaissent. Et du coup, les gens trouvent que je suis plutôt drôle” confie-t-elle dans les colonnes de Libération ce lundi 14 avril.

Pour le quotidien, Patricia Kaas se dévoile après des années passées dans l’ombre. Une période qu’elle est loin de regretter, elle qui avoue que “l’anonymat, c’était agréable” : “Même à s’emmerder, on est bien chez soi.” Celle qui a rénové son appartement situé dans une des rues les plus contrôlées de Paris a eu une carrière active et bien remplie. Patricia Kaas a assuré les tournées, les shows et les prestations un peu particulières, comme celles demandées par Vladimir Poutine pour des fêtes de fin d’année en Russie.

Patricia Kaas est certes une icône en France mais elle l’est tout autant en Russie où les locaux l'apprécient particulièrement. Ce n’est pas pour rien que le président du pays Vladimir Poutine l’a sollicitée à plusieurs reprises pour performer lors de fêtes de fin d’année au Kremlin. Si elle a accepté les invitations avec plaisir, elle ne le ferait évidemment plus aujourd’hui étant donné le contexte particulier dans lequel le pays se trouve avec l’Ukraine.

Et ce n’est pas parce qu’elle a honoré les invitations de Vladimir Poutine qu’elle cautionne ses choix et son comportement. Elle ne mâche d’ailleurs pas ses mots au sujet de cet “ancien pote” : “Il fait n’importe quoi. J’ai autant chanté en Russie qu'en Ukraine. Pour moi, la frontalière, tous ces morts pour rien, c’est horrible.” Un avis partagé avec beaucoup d’autres.