Inévitablement, le prince Albert II de Monaco, leader ultraconcerné par l'avenir de la planète et fervent protecteur de l'environnement par le biais essentiellement de la fondation à son nom, en faveur de laquelle il donnait en début de mois à Singapour un bal de charité avec la princesse Charlene à son bras, se trouvait à Doha ces derniers jours pour la 18e conférence de l'ONU sur le changement climatique. Un sommet qui, comme ses prédécesseurs, a été marqué par des tensions et divergences internationales quasi-insurmontables sur la question de la limitation des gaz à effet de serre, a failli achopper et s'est finalement soldé in extremis par un accord... que n'ont pas ratifié les principaux pays pollueurs. Le souverain monégasque a, lui, réitéré les engagements de la principauté en termes de réduction des émissions de CO2 (réduction de 30% par rapport à 1990 d'ici à 2020).
A peine rentré du Qatar, le prince Albert prenait vendredi 7 décembre 2012 la direction de Paris, où il était attendu à l'Elysée par le président de la République, François Hollande. Les deux dirigeants se sont longuement entretenus d'abord en tête a tête puis lors d'un déjeuner de travail. La place de Monaco dans l'Europe, son dynamisme économique, la situation de la communauté française du Rocher ou encore bilan post-sommet environnemental de Doha ont notamment été abordés, selon le communiqué publié par le palais princier, qui se félicite "d'échanges particulièrement constructifs" et précise que le souverain monégasque a invité son interlocuteur à lui rendre visite en principauté.
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