





Depuis son départ de Quotidien, Hugo Clément s'est révélé comme un journaliste engagé et militant, dénonçant les conséquences du changement climatique dans le monde. À travers son émission Sur le front justement, sur France 5, le compagnon d'Alexandra Rosenfeld tente toujours plus de sensibiliser les téléspectateurs mais son dernier reportage a fait grincer des dents.
C'était le 17 février et Hugo Clément s'intéressait pour son inédit de Sur le front à la dangereuse disparition des glaciers. Pour Faut-il avoir peur pour nos glaciers ?, le papa de Jim est notamment parti voir le hameau de la Bérarde, en Isère, qui avait été durement touché par des inondations. Son enquête l'avait amené à conclure que la rupture d'un lac glaciaire dans la région avait contribué à cette catastrophe naturelle.
"Un orage violent en altitude a provoqué la vidange brutale du lac glaciaire et cette énorme masse d'eau a dévalé la pente, emportant avec elle d’innombrables blocs de roches sur la Bérarde", avait-il réaffirmé plus tard sur France Inter. Des informations inexactes selon des experts.
En effet, d'après Le Dauphiné, trois glaciologues ont déploré via un courrier envoyé au journaliste un certain raccourci et un rapport "déformé pour in fine passer un message que l'on pourrait qualifier de 'complotiste'". "Ce message qui laisse à penser que la catastrophe de la Bérarde aurait pu être évitée si le lac du glacier de Bonne Pierre avait été vidangé préventivement, et que rien n’a été fait parce que la Bérarde n’est pas une commune riche, est mensonger et démagogique", rapportent nos confrères.
De vives réactions qui ont poussé Clara de Beaujon, rédactrice en chef adjointe de Sur le front, à sortir du silence. Cette dernière, interrogée par Le Dauphiné, a défendu la véracité des informations relayées dans son reportage. "Ce documentaire a été validé par plusieurs sources scientifiques, nous maintenons qu'il n’y a aucune omission importante et aucune erreur factuelle. Nous n’adhérons pas aux conclusions de la lettre des trois scientifiques mais nous sommes ravis du débat que notre documentaire suscite car nous espérons que cela permettra d’améliorer la surveillance des lacs glaciaires", a-t-elle déclaré.
Hugo Clément ne s'est de son côté pas prononcé.