L’état de santé de la princesse Mette-Marit est au centre de l’attention. Une fibrose pulmonaire chronique lui a été diagnostiquée en 2018 et, depuis cette date, la maladie a beaucoup progressé. Le 19 septembre, la Maison royale de Norvège a fait savoir, dans un communiqué, que l’épouse du prince héritier Haakon va commencer un nouveau traitement au début du mois d’octobre. Elle va donc se tenir loin de la médiatisation afin de se consacrer à sa santé. Ce lundi 22 septembre, c’est au micro de NRK que la principale concernée a fait quelques confidences à ce sujet. Venue participer à une conférence sur Frida Hansen, une artiste textile norvégienne, elle a été interrogée par les journalistes qui voulaient en savoir plus.
La princesse Mette-Marit a d’abord confié : "J'aurais dû le faire il y a longtemps, c'est le moment. Alors je vais le faire”. Si elle a longtemps repoussé le moment où elle devait prendre une pause pour se consacrer à sa santé, l'épouse du prince Haakon a finalement décidé qu’il était temps de le faire. “Car j'ai besoin d'un peu plus d'aide qu'avant pour gérer le quotidien avec la fibrose pulmonaire", a-t-elle fait savoir en toute transparence. Comme l’a indiqué le site de l’ELF il y a quelques jours, le traitement que va suivre la princesse est une rééducation. Elle a pour but de “réduire les répercussions physiques et émotionnelles”. De son côté, Mette-Marit espère avoir l’occasion d’échanger avec des patients atteints de la même pathologie.
Depuis que cela lui a été diagnostiqué, la princesse Mette-Marit suit un traitement très lourd. Il s’agit d’une maladie incurable qui affecte les voies respiratoires et provoque des essoufflements. Ainsi, elle doit adapter son agenda officiel en fonction de son état de santé et ce n’est pas toujours évident. "Je m’épuise plus vite qu’avant, donc aujourd’hui je dois prendre davantage soin de moi", a-t-elle expliqué il y a quelques mois. Dans la biographie Haakon - histoires d'un héritier du trône, publiée en 2023, c’est le prince héritier Haakon qui avait fait quelques confidents à ce sujet. Il avait notamment expliqué que son épouse n’allait jamais guérir. “Sa maladie ne progresse pas très rapidement, ce qui est l’objectif des médecins. Elle a beaucoup de bons jours. Mais l'incertitude plane toujours. Faut-il annuler ? On ne sait jamais. La maladie fait partie de la vie, tout comme le fait de relever les défis ensemble", avait-il affirmé.
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