La pièce du Pavillon Puebla à Paris, baignée de lumière automnale, accueille Virginie Efira et Benjamin Lavernhe à merveille. Elle fait parfaitement écho à l'oeuvre gorgée de soleil et de tendresse qu'est Le Goût des merveilles, le film dont ils se partagent la vedette. Complices et chaleureux, les comédiens répondent à nos questions.
Le Goût des merveilles nous entraîne au coeur de la Drôme provençale, à la rencontre de Louise. Elle élève seule ses deux enfants et tente de préserver l'exploitation familiale. Un soir, elle manque d'écraser un inconnu au comportement singulier. Cet homme se révèle vite différent de la plupart des gens. Et sa capacité d'émerveillement pourrait bien changer la vie de Louise et de sa famille.
Entré à la Comédie-Française en 2012, Benjamin Lavernhe navigue dans des univers bien différents. Remarqué dans Radiostars et dans Un beau dimanche, il obtient avec Le Goût des Merveilles un premier rôle, comment refuser alors ? Il se reconnaît des points communs avec son personnage, tout en se distinguant de lui et explique comment il a travaillé sur l'aspect à la fois viril et enfantin du héros. Avec Virginie Efira, il se penche sur la relation entre leurs deux personnages : est-ce une histoire d'amour platonique ? La comédienne belge estime, elle, qu'il y a bien du désir entre eux et si le film n'aborde pas la sexualité, il se pourrait bien que les deux héros succombent au plaisir de la chair. Une relation romantique qui ne ressemble pas à celles qu'on voit habituellement au cinéma, se révélant subtile et touchante.
Réfléchissant sur l'idée d'amour éphémère entre deux acteurs qui jouent dans une romance, Virginie Efira avoue tomber "un peu amoureuse de l'autre" sur un tournage, son partenaire répliquant : "Mais si je me pose la question à chaque fois que je vais tourner, je n'ai pas fini !"
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Le Goût des merveilles, en salles le 16 décembre
© DR
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