Liliane Bettencourt

Liliane Bettencourt, née Liliane Schueller le 21 octobre 1922 dans le 7e arrondissement de Paris, est la fille unique d'Eugène Schueller, fondateur de ce qui deviendra le géant mondial de la beauté, L'Oréal. Très jeune, elle a été confrontée au décès de sa mère, Louise Madeleine Berthe, ce qui forgea un lien particulièrement fort avec son père, une figure dominante de l'industrie cosmétique.

Rapidement intégrée dans le business familial, Liliane commence comme stagiaire chez L'Oréal en 1937, avant d'hériter de l'entreprise en 1957 après le décès de son père. Sous sa propriété, L'Oréal devient un nom reconnu au niveau international et connaît un succès fulgurant dans l'industrie des cosmétiques. Cette période coïncide avec son mariage à Vallauris avec André Bettencourt, un cadre influent de L'Oréal et homme politique français, le 6 janvier 1950.

En 1987, elle fait face à de nouvelles responsabilités en devenant membre du conseil d'administration de L'Oréal, où elle veille à la pérennité des valeurs et des objectifs du groupe fondé par son père. Sa discrétion médiatique ne l'empêche pas de suivre et d'influencer la stratégie de l'entreprise, en particulier son expansion sur les marchés étrangers.

Engagement philanthropique: Avec son conjoint, elle crée en 1987 la Fondation Bettencourt-Schueller, affirmant leur volonté de soutenir la recherche médicale, la culture et les actions humanitaires. La fondation acquiert une renommée pour son engagement et pour les sommes considérables qu'elle alloue à divers projets caritatifs et scientifiques.

Liliane et André Bettencourt ont une fille, Françoise, qui, à la suite de son héritage, devient la tête de la fortune familiale. Comme sa mère, Françoise veille à la continuité du groupe L'Oréal, tout en développant son propre parcours en tant qu'auteure et membre influent de diverses œuvres philanthropiques.

Sur le plan personnel, Liliane Bettencourt était aussi connue pour sa passion pour l'art et sa collection de peintures, qui comprenait des œuvres majeures de Picasso et Matisse. Son goût pour les arts s'est traduit par un mécénat conséquent envers des institutions culturelles et des artistes. Malgré une fortune estimée à plusieurs milliards, elle vivait relativement simplement, privilégiant la discrétion et la simplicité.