Albert de Monaco : L'affaire sulfureuse de son "ex-espion" ressurgit... La bagarre continue !
Publié le 3 février 2010 à 14:24
Par Laureline R.
Albert de Monaco Albert de Monaco© Angeli
Robert Eringer
Albert de Monaco et Charlene
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En novembre dernier, le prince Albert, 51 ans, a été plongé au coeur d'une affaire qui a fait grand bruit et qui est loin d'être terminée...

Souvenez-vous, Robert Eringer, l'un de ses anciens employés d'origine américaine, a entamé une action en justice contre lui, aux Etats-Unis. Il déclarait avoir été embauché durant 6 ans par le souverain pour récolter des informations secrètes et réclamait des honoraires soi-disant non réglés. Représenté par l'avocat Brigham J. Ricks, il affirmait détenir un dossier regorgeant de preuves de ses recherches et de ses missions, que le prince auraient commanditées. Il avait même révélé avoir été nommé par Albert II lui-même à la tête de l'agence de contre-espionnage "Monaco Intelligence Service". Photographies, cassettes audio ou encore témoignages sulfureux appuyaient, selon ses dires, son dossier.

Du côté du Rocher, Maître Thierry Lacoste, représentant d'Albert Grimaldi, démentait catégoriquement les informations de l'ex-espion. Pour le contrer, le Palais Princier avait annoncé, via un communiqué, qu'il engageait même une procédure contre le fameux Robert Eringer (qui dément, à ce jour, avoir connaissance d'une quelconque poursuite ?).

Cette semaine, le magazine Point de Vue, qui a révélé l'affaire, revient sur ce présumé scandale, qui a pour but d'entacher la réputation du frère de Stéphanie et Caroline de Monaco, mais également de la Principauté.

Le 26 janvier dernier, alors que le plaignant et son avocat se sont rendus devant la cour de Santa Barbara afin de régler ce différend par voie judiciaire, aucun représentant du prince - qui aurait pu détourner l'attention sur cette l'affaire en se mariant à sa compagne Charlene Wittstock - n'était présent.

Maître Thierry Lacoste, actuellement aux Etats-Unis avec les avocats américains du prince, a expliqué cette absence par un défaut de procédure. "L'assignation d'un Etat est une procédure bien spécifique. Elle aurait dû transiter, selon les conventions de La Haye, par le département d'Etat américain avant de suivre une sorte de circuit diplomatique. Or, l'avocat d'Eringer a déposé sa plainte devant le tribunal de Santa Barbara et n'a rien envoyé à Monaco. Même s'il l'avait fait par huissier, on n'opère pas comme ça avec un Etat. (...) Il n'y avait aucune raison d'être présents puisque nous n'étions pas valablement assignés", a-t-il déclaré au magazine.

Alors que l'avocat de Robert Eringer, Brigham J. Ricks, avait obtenu une procédure de jugement par contumace (condamnation prononcée par un juge à l'issue d'un procès pendant lequel le condamné n'était pas présent), il a accepté d'y renoncer, afin de "gagner cette affaire en prouvant la réalité de nos allégations" ! Il a ajouté : "Même si la principauté a été traitée en conformité avec la loi californienne, le lendemain de la décision du jugement par défaut, les avocats du prince m'ont contacté pour me demander d'y renoncer. Quand un défenseur manque de se présenter à l'audience, le plaignant, pour poursuivre la procédure et obtenir du juge des dommages et intérêtes, doit demander que soit reconnue la défaillance du défenseur. Ce que j'ai fait. Ce dernier peut toujours se présenter plus tard et demander à la cour de ne pas être jugé par défaut. Ce que la cour accepte souvent. Puisque le prince, via ses avocats, apparaît désormais dans le procès, il n'y a plus de raison de maintenir le jugement par défaut, et j'ai accepté d'y renoncer." Côté argent, l'avocat a précisé : "Le prince doit à M. Eringer 40 000 euros plus les intérêts. Nous avons également demandé à la cour de déterminer un montant approprié au titre des dommages et intérêts." Tout ça pour 40 000 euros ? N'y a-t-il pas une erreur d'impression ? Même si tout est vrai (ou faux d'ailleurs), devant une telle menace de plainte et de voir les élucubrations (ou non) de Robert Eringer diffusées, pourquoi le prince n'aurait-il pas payé pour avoir la paix ? Dans le Sunday Times, qui a révélé cette affaire, la somme annoncée est de 360 000 euros... Plus logique. Néanmoins, la Principauté, le prince et son avocat et ami Me Thierry Lacote ne semblent vouloir céder en rien.

La guerre est déclarée depuis des semaines et veut être gagnée dans les règles, par les attaquants...

Ainsi, les deux parties se rencontreront prochainement afin d'envisager les suites de la procédure. L'audience se tiendra le 24 mars prochain, et si chaque camp est de la partie, le tribunal risque de trembler. Comme ça, sans avoir d'informations, nous nous permettons de penser que cette affaire devrait se régler à l'amiable...
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