Bruno Gaccio - Enregistrement de l'émission "Vivement Dimanche" à Paris le 25 février 2015 diffusé le 3 mars© BestImage
Pour faire du business, mieux vaut s'entourer des personnes les plus fiables possibles. C'est ce que Bruno Gaccio, humoriste, scénariste et producteur de télévision, doit se dire aujourd'hui, en raison de ce que relate Le Figaro sur Cédric Naudon, un homme d'affaires mis en examen pour escroqueries.
En effet au début des années 2000, l'ancien auteur des Guignols croit faire un investissement financier avec Cédric Naudon qui rêve de s'offrir un commerce à Montréal. A l'époque, Bruno Gaccio est en couple avec une femme qui est la soeur de la compagne de Naudon. "Mais l'argent disparaît dans la poche du Rocancourt gastronomique. En fait, interdit de gérance en France pour dix ans, il avait décidé d'aller faire fortune ailleurs. En 2005, la Cour suprême du Québec le condamne à rembourser les sommes perdues par Gaccio à hauteur de plus d'un million de dollars canadiens. Puis, Naudon disparaît dans la nature. Par hasard, en lisant la presse, Bruno Gaccio découvre que son ex-'beau-frère' a un grand projet pour Paris. Les bras lui en tombent : Naudon est de retour. (...) Pour rendre la décision du Québec exécutoire en France, l'avocat de Gaccio lance une procédure dire 'exequatur'. Le 28 janvier 2015, le tribunal de grande instance de Paris lui donne raison. Naudon doit plus d'un million d'euros à Gaccio. Aujourd'hui, il n'en a pas vu un centime." De quoi enrager le papa de Charlotte et Enzo, qu'il a eus avec l'humoriste Michèle Bernier.
Le projet parisien pour lequel Cédric Naudon est revenu à Paris est celui de la Jeune Rue, projet soi-disant révolutionnaire de 36 commerces et restaurants branchés et écolos qui devaient ouvrir en 2015 autour de la rue du Vertbois (IIIe). C'est désormais un fiasco, il est notamment soupçonné d'avoir "utilisé à des fins personnelles une partie des fonds prêtés par les banques, de ne pas avoir payé les salariés, les fournisseurs et de ne pas avoir acquitté le rachat des fonds de commerce", selon une source proche de l'enquête citée par Le Parisien. Depuis le 12 mars, il est "incarcéré à la prison de Fleury-Merogis pour une multitude de délits : faux, abus de confiance, etc.", d'après le site Atabula.
Cédric Naudon reste innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire.
