Cécile de France aux César : ''La gaffe de Mathilde Seigner, j'ai pas aimé''

Deux ans après les faits, la sortie critique de Mathilde Seigner aux César 2012 est encore dans les mémoires. Cécile de France, que l'on verra vendredi 28 février sur la scène du Théâtre du Châtelet en qualité de maîtresse de cérémonie, a évoqué la gaffe monumentale de Mathilde Seigner qui, un tantinet éméchée, déclarait en pleine remise de prix regretter que ce ne soit pas JoeyStarr (son partenaire dans Max, alors nommé pour Polisse) qui ait eu le César plutôt que Michel Blanc.

"La gaffe de Mathilde, j'ai vraiment pas aimé. On ne fait pas ça quoi... Elle est très spontanée et on l'aime aussi pour ça, mais c'était vraiment méchant pour Michel Blanc", confie-t-elle au magazine Grazia, dont elle fait par ailleurs la couverture. Une gaffe comme celle de Mathilde Seigner, "ce serait vraiment le cauchemar" pour Cécile de France.

Avec ce costume de maîtresse de cérémonie aux César du Cinéma 2014, c'est la deuxième fois que l'actrice belge endosse cette responsabilité après sa première expérience à Cannes en 2005. Cécile de France, qui regrette au passage que ses films Möbius et Casse-tête chinois n'aient pas plus de citations, devrait assurer le job avec brio. Discrète et humble dans la vie de tous les jours, la comédienne va renouer avec les paillettes et le strass de l'événement le plus mondain du cinéma français. Mais elle assume sa responsabilité et ce pour quoi elle s'est engagée : "Je n'ai problème à jouer le jeu quand c'est pour rendre hommage aux bons artistes."

Retrouver le prestigieux tapis rouge devrait même lui rappeler un autre souvenir, bien plus lointain, "quand petite fille, j'allais à l'Opéra avec ma grand-mère : un des plaisirs de ces soirées, c'était aussi de sortir ses plus beaux habits et son plus beau sac". Elle l'a promis, Cécile de France jouera le jeu. Elle a déjà commencé, en s'offrant avec plaisir et humour, un spot publicitaire piquant aux côtés de l'ancien animateur de la cérémonie des César, Antoine de Caunes.

Interview à retrouver en intégralité dans le magazine Grazia (en kiosque le 21 février).