À son arrivée à l'Élysée, on la disait omniprésente, influente, froide... On ne parle pas de Valérie Trierweiler, mais bien de Cécilia Attias qui fut le temps de quelques mois, première dame au côté de son ex-mari Nicolas Sarkozy. Alors que l'on parle beaucoup de la compagne de François Hollande, de son dérapage sur Twitter et de son rôle, le Magazine M, supplément du week-end du Monde, est allée à la rencontre de Cécilia Attias, cinq ans après sa courte expérience au coeur du Palais...
La rencontre a lieu à l'hôtel Bristol à Paris. Cécilia Attias revient d'un voyage de deux semaines en Afrique où elle s'investit, avec sa fondation, contre la mortalité infantile. C'est en rentrant de ce voyage qu'elle prend connaissance du fameux tweet de Valérie Trierweiler en soutien à Olivier Falorni, qui se présentait contre Ségolène Royal à La Rochelle. Avec nos confrère du magazine M, Cécilia Sarkozy se garde bien de critiquer : "Je me suis fait assez démolir comme ça pour de toutes petites choses. La première dame, on lui prête beaucoup, c'est un rôle ambigu, il faut savoir raison garder", confie Cécilia mais elle prévient que cela fait partie du forfait : "Quand on est dans cette position, soit on prend le tout, soit on ne prend pas !" Comme l'écrivent nos confrères, Cécilia Sarkozy a "choisi de tout lâcher".
Depuis l'affaire, Valérie Trierweiler est en retrait. Elle joue même la grande discrétion comme cette semaine, lors du dîner donné à l'Élysée pour l'opposante birmane Aung San Suu Kyi. La première dame ne se tient pas sur le perron auprès de son compagnon président et il faut sortir sa loupe pour la retrouver sur les photos de l'événement.
Si Cécilia Sarkozy reste sur sa réserve quant à Valérie Trierweiler, on prête à Carla Bruni-Sarkozy, cette semaine dans VSD, des propos plutôt durs à l'égard des journalistes et de celle qui lui a succédé : "On m'a beaucoup critiquée, mais moi, au moins, je n'avais que deux personnes à mon cabinet, et je n'intervenais pas quand un papier me déplaisait", aurait déclaré Carla en référence à ce texto qu'aurait envoyé Valérie Trierweiler à une collègue qui avait eu l'outrecuidance d'écrire "le couple Hollande-Royal" dans un papier, au lieu de "l'ex-couple Hollande-Royal".
Ces critiques, ces reproches d'être partout et sans doute trop influente, Cécilia Attias les a bien connus. Cinq mois après l'élection de Nicolas Sarkozy, elle partait, refaisait sa vie avec Richard Attias à Dubaï et désormais à New York. L'une de ses filles y vit, l'autre est à Boston. Son fils Louis, 15 ans, dont le papa est Nicolas Sarkozy, est en pensionnat militaire en Pennsylvanie. Cécilia est deux fois grand-mère. "Avec Nicolas, nous avons des liens d'affection. Nous sommes resté amis", confie-t-elle enfin. Avant l'élection, elle lui avait même apporté publiquement son soutien via... Twitter.
L'intégralité de cette interview de Cécilia Attias, cinq ans après son arrivée à l'Élysée, est à découvrir d'urgence dans le supplément M du journal Le Monde, en kiosques ce samedi 30 juin 2012.