Le 20h du dimanche 17 août ne ressemblait à aucun autre. D’ordinaire souriante et pleine d’assurance, Audrey Crespo-Mara a cette fois laissé transparaître sa douleur personnelle. Quelques minutes avant de rendre l’antenne, la journaliste a pris une profonde inspiration, visiblement émue, avant de prononcer des mots lourds de sens.
"Permettez-moi de remercier toutes celles et ceux qui à TF1 m'ont merveilleusement accompagnée durant cet été douloureux. Vous remercier aussi pour votre fidélité, derrière l'écran et ici à TF1. Vos attentions me vont droit au cœur où se trouve l'homme que vous connaissez et que j'aime éperdument. Merci infiniment, à bientôt", a-t-elle déclaré en direct, les larmes aux yeux, de jaune vêtue.
Une séquence rare de fragilité pour cette grande professionnelle de 49 ans, qui a toujours veillé à maintenir une certaine distance entre sa vie privée et son rôle de journaliste. Mais depuis la disparition de son mari Thierry Ardisson, survenue le 14 juillet dernier à l’âge de 76 ans des suites d’un cancer du foie diagnostiqué en 2012, l’émotion prend naturellement le dessus.
Depuis plus de quinze ans, Audrey Crespo-Mara s’est imposée comme l’un des visages les plus respectés de l’information sur TF1. Cette dernière a notamment incarné le "Portrait de la semaine" dans Sept à Huit, rendez-vous dominical qui lui a permis de révéler son talent d’intervieweuse. Mais cet été, la journaliste a dû mettre ce rôle en pause, confié provisoirement à sa consœur Hélène Mannarino.
La journaliste, dans un entretien accordé à Sudinfo ce dimanche 17 août a reconnu vivre "un rêve de petite fille" en reprenant le flambeau, saluant la bienveillance d’Audrey Crespo-Mara : "Elle a été d’une grande générosité". Des mots qui témoignent de la solidarité féminine rare dans un univers médiatique souvent compétitif.
© Instagram, @audreycrespom
Pour Audrey Crespo-Mara, cet été restera marqué par une perte incommensurable. Depuis 2009, la jeune femme partageait la vie de Thierry Ardisson, figure incontournable de la télévision française surnommé "L'homme en noir". Leur relation, construite sur une profonde admiration réciproque, s’était imposée comme une évidence. Dans son hommage télévisé, la journaliste a choisi de souligner la fidélité du public et le soutien de ses équipes, tout en glissant une phrase intime adressée à son mari disparu : "au cœur où se trouve l’homme que vous connaissez et que j’aime éperdument".
