Christian Clavier et Marie-Anne Chazel, le choix de vie de leur fille Margot a beaucoup inquiété : "C'était très difficile à accepter en tant que parents"

Avec deux parents célèbres et aimés du cinéma français - Christian Clavier et Marie-Anne Chazel - Margot Clavier aurait pu décider de suivre les traces de ses parents. Mais non, elle a décidé de vivre à l'autre bout du monde pour aider les autres. Margot a fait Sciences-Po, était admissible à l’École Normale Supérieure Ulm après deux ans passés en classe préparatoire littéraire au lycée Henri IV mais elle s'est envolée pour le Tibet. 

Interrogé par Paris Match en 2014, Christian Clavier confiait à propos de sa fille : "Margot a choisi de se consacrer à l'organisation humanitaire de Matthieu Ricard au Tibet." Matthieu Ricard est un essayiste et photographe français devenu moine bouddhiste au Tibet, où il a fondé l'association humanitaire Karuna-Shechen. C’est pour cette ONG que travaillait, et travaille encore Margot. De quoi rendre ses parents fiers... mais aussi sa maman inquiète au départ. 

Mais Marie-Anne Chazel a décidé d'arrêter de se faire du souci. "J'ai arrêté parce qu'au début c'était très difficile à accepter en tant que parents. Mais maintenant j'ai confiance, je sais qu'elle se débrouille, qu'elle est très adaptée, qu'elle connaît les gens. Elle a tout son réseau d'amis et de soutien là-bas", a confié l'ex-femme de Christian Clavier au micro d’Isabelle Morizet. Et d'ajouter : "J’ai un grand respect, une grande admiration pour ce qu'elle fait. Et vous savez, c'est ce qu'on apprend quand on a des enfants. C'est qu'à un moment, il faut les lâcher puis ils deviennent des adultes et puis ils font leur vie."

Sur le site de l’ONG, l’un des volontaires souligne le rôle majeur qu’elle joue là-bas. “Karuna-Shechen et H.E.L.P (NDR Une autre ONG locale) ont développé une coopération étroite, facilitée par la relation privilégiée avec Margot Clavier, coordinatrice de projet, qui a contribué au succès de ce projet visant à renforcer la résilience climatique.” Un projet centré autour de la lutte contre la déforestation, comme nous le révélions, et la mise en place d’une culture résiliente de la pomme de terre dont les rendements ont tendance à baisser sous l’effet du dérèglement climatique et des maladies.