Christine Ockrent : Elle a déposé plainte pour... harcèlement moral ! Réponse !
Publié le 28 mars 2011 à 18:59
Par Mimi M.
Christine Ockrent Christine Ockrent© Abaca
Christine Ockrent et Alain de Pouzilhac
Alain de Pouzilhac
Christine Ockrent
Alain de Pouzilhac
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Réactualisation du 28 mars à 18h55 : L'AEF a réfuté aujourd'hui, dans un communiqué envoyé à l'AFP, les accusations de Christine Ockrent, numéro 2 de l'AEF. Madame Ockrent "n'a jamais été l'objet d'aucune enquête privée que nous aurions diligentée, ni victime d'aucun harcélement. La direction rappelle "qu'une très grande majorité des collaborateurs de France 24 (85% exactement) et la quasi-totalité des directeurs du groupe ont exprimé leur défiance à l'égard de la directrice générale déléguée. Cette position a été formulée sans ambiguïté, sans aucune animosité et dans le respect de la personne" assure l'AEF. Enfin la direction de l'AEF dit "avoir pris connaissance avec stupeur et regret de l'intention" de madame Ockrent de porter plainte contre X pour harcélement moral, et juge que cette "démarche individuelle ne peut que porter atteinte à l'image du groupe et aux intérêts de salariés". Dont acte...

Quelques minutes après la communiqué de L'AEF, nous apprenions par l'AFP que Christine Ockrent avait bien déposé plainte pour "harcélement moral", au tribunal de Nanterre. C'est une plainte, longue de 25 pages qui vise sans le nommer Alain de Pouzilhac "qui n'a de cesse d'orchestrer" contre elle "une véritable politique d'ostracisme"...

Le 26 mars, nous écrivions :

Il y a quelques jours, nous écrivions que la crise au sein de l'AEF, holding qui chapeaute France 24, RFI et une partie de TV5 Monde, était sur le point d'être réglée... du moins en ce qui concernait la guerre qui oppose le PDG Alain de Pouzilhac et sa directrice générale adjointe Christine Ockrent.

On ne parlait plus que de négociations d'indemnités. En échange de son départ, Christine Ockrent aurait demandé une indemnité de 1,6 million d'euros. Un chiffre avancé par les confidentiels d'Écran Total et qui confirmait celui évoqué à plusieurs reprises par le Canard Enchaîné, depuis plusieurs semaines. Pourtant, il n'en serait rien... ou alors les négociations ont-elles échoué ?

La reine Christine s'accroche au contraire plus que jamais à son fauteuil et malgré la motion de défiance votée à 85% contre elle par le personnel de France 24 en décembre 2010, elle contre-attaque dans un entretien donné au Monde en kiosque aujourd'hui.

Elle explique qu'elle va déposer plainte contre X pour "harcèlement moral", et ce, précise-t-elle, "dès la semaine prochaine". Elle se plaint de "vivre une "torture morale" qui ne serait plus tenable. "Il existe une crise au sein de l'AEF qui n'est pas de mon fait, mais dont je suis la victime", déplore Ockrent. Elle affirme ne plus avoir accès "à aucun dossier" depuis quatre mois et vivre dans "un climat de violence, d'humiliation et de souffrances intolérables".

Mme Ockrent estime que le duo qu'elle formait avec M. de Pouzilhac a "déraillé" et accuse celui-ci de considérer France 24 comme "sa chose, sa propriété personnelle". Elle s'insurge même : "Il s'est débarrassé avec brutalité d'un directeur de l'information qu'il jugeait trop proche de moi et a imposé, contre ma volonté, un directeur de la rédaction qui n'a pas caché qu'il voulait ma décapitation !"

Mais surtout, Christine Ockrent affirme n'avoir "absolument pas" l'intention de démissionner de son poste et dément les rumeurs selon lesquelles elle négocierait des indemnités de départ.

Enfin, revenant sur les accusations d'espionnage dont fait l'objet une de ses anciennes collaboratrices, Mme Ockrent affirme qu'une enquête privée diligentée par M. de Pouzilhac "n'a apporté aucun élément de preuve" contre elle et rappelle que l'enquête de police a été close "sans même qu'il ait été nécessaire" qu'elle soit entendue.

Mais cette affirmation d'Ockrent n'est pas exacte. En effet, dans cette sombre affaire d'espionnage, Alain de Pouzilhac, PDG de l'AEF, a porté plainte au nom de l'AEF avec constitution de partie civile. Il y a quelques jours, Me Olivier Metzner, l'avocat de la holding - il est rigolo de remarquer que l'avocat de l'AEF, c'est Metzner, et celui d'Ockrent c'est Témime... Toujours en guerre ces deux-là ! -, indiquait à l'AFP que l'ouverture d'une information judicaire dans cette affaire était imminente : "Nous avons déposé une plainte avec constitution de partie civile il y a un peu plus de trois semaines, ce qui entraîne obligatoirement l'ouverture d'une information judicaire et la saisie d'un juge d'instruction afin d'identifier les responsables et les mobiles de cet espionnage". Ce juge d'instruction aura accès au dossier et reprendra l'enquête du début. Si nécessaire, il pourra reconvoquer tous les témoins ou supposés protagonistes comme Candice Marshal, qui a déjà effectué de la garde à vue durant l'enquête préliminaire de la Befti (les services de police affectés à ce dossier), et peut-être... Christine Ockrent. L'avocat a souligné "ironiquement" que "dans cette affaire, Christine Ockrent vient se défendre mais l'AEF ne l'accuse de rien".

On n'est "pas couché" avec cette histoire ! Il serait vraiment temps que Nicolas Sarkozy s'en mêle... ça frise le ridicule !

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