Cette année, Dimitri Rassam a rayonné au Festival de Cannes, deux mois après avoir remporté le César des Lycéens pour son blockbuster Le Comte de Monte-Carlo avec Pierre Niney. Une belle récompense dans sa vie professionnelle, après avoir traversé une période douloureuse dans sa vie sentimentale, suite à sa rupture avec Charlotte Casiraghi.
Mais c'est loin d'être la seule épreuve qu'il a dû traverser au cours de sa vie. Dimitri Rassam, qui entretient un relation parfois complexe avec sa mère, Carole Bouquet, a vécu un drame durant son enfance : la perte de son père, le producteur Jean-Pierre Rassam (à qui l'on doit notamment La Grande bouffe). À l'époque, il était âgé de seulement trois ans. Dans les colonnes de Libération, Dimitri Rassam s'est confié sur ce deuil.
"On ne m'a rien caché, mais les faits m'ont été présentés de manière séquentielle, avec le bon tempo. J'ai été très protégé", a confié le producteur. Et si sa famille a préféré lui épargner les détails, c'est parce que la mort de Jean-Pierre Rassam revêt un caractère dramatique. En effet, ce dernier a été empoisonné au Binoctal, un médicament qu'il prenait pour soigner son addiction à l'héroïne.
© BestImage, Bertrand Rindoff Petroff / Bestimage
Dans cette même interview accordée à nos confrères et consœurs du magazine, Dimitri Rassam s'est dit extrêmement bien épaulé par ses proches. Son oncle, Paul Rassam, également producteur, l'a pris sous son aile. Au fil des années, le fils de Carole Bouquet a réalisé que sans une consommation excessive de drogues, son père aurait probablement connu un tout autre destin.
Conscient de cette réalité, Dimitri Rassam, qui a offert un moment de rêve à son fils Balthazar (six ans), a préféré s'éloigner de toutes substances addictives : "J'ai dû fumer un quart de cigarette". Un passé compliqué, ainsi qu'une étiquette qui lui colle à la peau. Dans une interview au Point, il avait notamment confié avoir du mal à supporter son statut de "fils de", même s'il prend les choses avec philosophie...
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