L’année 2024 était une année bien spéciale pour les membres de la troupe du Splendid. Quelques semaines avant la sortie du livre, Le Splendid par le Splendid : nous nous sommes marrés publié aux éditions du Cherche Midi, Michel Blanc, emblématique Jean-Claude Dusse des Bronzés, rendait son dernier souffle à la suite d’un choc anaphylactique à l’âge de 72 ans. Cette disparition a bien évidemment affecté tous les membres de la troupe, parmi lesquels Marie-Anne Chazel, Thierry Lhermitte, Christian Clavier, Josiane Balasko ou encore Gérard Jugnot et Bruno Moynot.
C’est donc avec une certaine nostalgie et un état d'esprit empreint de tristesse que les fans ont découvert le contenu du livre que Le Splendid venait de sortir. Les anecdotes sont nombreuses. Des difficultés aux histoires d’amour en passant par les tournages, les rencontres et les succès, rien n'est laissé au hasard et chacun y va de son petit commentaire pour évoquer toutes les périodes de vie de la troupe.
Si le noyau dur du Splendid est composé d’une poignée de personnes au départ, certains projets en solo ont nécessité des remplacements. Dans ce cas étaient appelées d’autres figures désormais connues des Français. Valérie Mairesse ou encore Anémone on fait partie de l’aventure.
C’est dans la pièce Le Père-Noël est une ordure qu’elle s’est fait connaître dans le rôle de Thérèse : “C’est Christian qui a pensé assez vite à Anémone, sa partenaire dans Je vais craquer. On la connaissait depuis le début. Elle avait été, dans la troupe de Martin Lamotte, la veuve Pichard. On ne pouvait rêver meilleure Thérèse, cette pauvre vieille fille coincée pleine de bonne volonté mais qui fait plus de ravages que de bienfaits ! Chaque soir, j’étais épaté par ce que faisait Anémone. Elle était extraordinaire. Du génie pur !” déclarait Thierry Lhermitte.
La pièce a été adaptée au cinéma, une aventure à laquelle Anémone a également pris part. Mais si la bonne ambiance semblait régner, les années ont laissé place à l’animosité du côté d’Anémone : “Anémone avait une folie magnifique. Ce n’est qu’en vieillissant qu’elle nous a reproché des tas de trucs invraisemblables. Quoi qu’elle dise, elle n’avait pas participé à l’écriture ni de la pièce, ni du film, et si elle avait bien sûr rajouté quelques répliques ici ou là, comme cela arrive souvent sur les films, on n'est pas considéré comme un auteur pour autant. C’est dommage que cela se soit terminé comme ça” a déploré Bruno Moynot. Un miracle de Noël aurait été plus que le bienvenu pour arranger toute cette histoire…
player2
player2
player2
player2
